Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne contre les murs de la ville. Le quotidien d'un pays en crise, l'inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.
Aux Laborieux du dépliant, on ne se réveille pas. Ou plutôt, on n’arrive pas à se coucher. Alors on déplie l’accordéon jour et nuit, pour ne rien manquer. Peut-être qu'on se réveillera. Avec la gueule de bois. Qu’importe, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Pour survivre, ces personnes n’ont pas le choix, elles doivent habiter et travailler ensemble en même temps dans un lieu exigu.
"Find, fix, finish" est l’un des ordres de mission dans une guerre d’un genre nouveau au nom de la lutte contre le terrorisme. Basée sur les nouvelles technologies et menée par les services gouvernementaux comme prévention d’attaques, elle s’immisce peu à peu dans la vie intime d’individus ciblés. "Avez-vous jamais marché sur une fourmilière sans lui accorder la moindre pensée ?"
Au sortir de l´hiver, la réalisatrice rencontre Marielle et Hugo, son fils de treize ans. Chacun cherche une distance propice pour vivre ensemble. Au fil des relations qui se tissent, un mouvement se crée. Un enfant devient. Le film nous invite au départ, Il évoque le réajustement des relations qui grandissent.
Maud Jullien revient sur son travail en tant que journaliste pour la télévision en Afrique Centrale, avec pour point de départ une des dizaines de photos de personnes mortes encore stockées dans son téléphone.
Le film est pour la réalisatrice, née en France de parents marocains, l'occasion de revenir sur la double culture qui la constitue. Engageant un dialogue avec une femme marocaine restée fidèle à la tradition, elle interroge la réalité ambivalente qui a conditionné son éducation, partagée entre émancipation et interdits.
Une ancienne édition de "Mort à Crédit" et une ombre dont le visage flou a fini par se confondre avec celui de Louis-Ferdinand Céline : voici les seuls traits sous lesquels le réalisateur retrouve son grand-père. Comment substituer à ce fantôme qui plane sur l'histoire familiale la figure vivante de l'homme que fut Georges Marie Laplanche ?
Comment prendre en charge un besoin irrépressible de retour à la terre et le sentiment de n'y être relié d'aucune manière ? Un mal-être parisien pousse une jeune filmeuse à aller trouver des réponses en "terre alsacienne", où elle est née et a grandi. Elle découvre que ses grands-parents incarnent une relation autrement paradoxale au travail de la terre qui a fait leur vie.
Le réalisateur s’entretient ici avec son grand oncle, général des Armées et digne héritier de la bourgeoisie catholique dont est issue leur famille. En abordant cet entretien avec une malice bienveillante, Pierre Deschamps compose un portrait instructif et subtilement critique, dans lequel les à-côtés du tournage valent au même titre que le discours filmé.
Je ne connaissais pas la couleur de la meute, l'odeur de la peau tannée. Récits entrecroisés sur le rapport animal.
Depuis qu’elle vit en France, c’est la première fois que Zaïnaba traverse un moment difficile. Parmi d’autres démarches, elle a besoin d’apprendre à faire du vélo, pour être plus libre et plus indépendante.
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne contre les murs de la ville. Le quotidien d'un pays en crise, l'inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.
Ce film est inspiré d’un phénomène historique concret, l’abandon progressif du système ferroviaire de la Colombie pendant la deuxième moitié du XXe siècle, lequel caractérise la relation complexe que ce pays a entretenu au fil du temps avec la notion de Modernité.
Piro, un homme peu recommandable, un couple illégitime, le vol d’un taureau, d’un veau : toute une histoire en mille histoires diffractées, colportées, jamais vraies et bien réelles ! Une enquête sur l’histoire mystérieuse de la malédiction qui s’est abattue sur quatre brigands après avoir volé un bœuf sacré.
Le jeune cinéaste et Traute, une dame belle et âgée, se retrouvent tous les dimanches. Elle est peintre, lui filme son portrait. De ses nombreux jours écoulés, Traute pose un regard réjoui sur le cinéaste, lui donne des conseils sur l'amour, l'école, la vie. Assis l'un à côté de l'autre, ils se souviennent, parlent du présent et de leurs rêves, avec une délicieuse complicité.
L'atelier de Vladimir, artiste-graveur à Kiev en Ukraine, semble un lieu hermétique. Le temps y est suspendu, concentré. Pourtant le monde extérieur se fait entendre jusqu'ici: nous sommes en 2013, "la révolution orange" est entamée. Toute l'histoire et la culture du pays tiennent dans ce lieu clos de l'artiste. Qu'attend Vladimir de la révolution ?
Un homme dans les sous-bois, perplexe. Une tronçonneuse récalcitrante, piégée dans un tronc. Les machines peuvent nous perdre, les mots aussi. La colère a beau faire, il n’y a que le vent pour faire bouger les arbres.
En Ardèche, une jeune réalisatrice chinoise accompagne une auxiliaire de vie auprès de quelques personnes âgées. Instants de douceur partagés, rires et silences. Parallèlement, la jeune femme évoque la fuite du temps et la disparition du grand père aimé dans une déambulation rêveuse le long des routes et sous le ciel, si près si loin, de sa vie passée.
Quelque part en France, des hommes découvrent l’enregistrement en russe d’un texte mystérieux. En essayant de l’interpréter, chacun d’entre eux révèle quelque chose de sa propre pensée, de son propre destin. Pendant ce temps, la voix à jamais inconnue poursuit sa litanie enchantée.
Saint-Louis, Sénégal. Meissa Fall est un homme au destin lié au métal, vrai génie créateur mécanique, qui recycle des vélos pour en faire des objets d’art, chargés de sens et de symboles. Dans un rapport psycho-spirituel avec le métal, Meissa nous entraine par son truchement dans une expérience de l’image et du son, dans un voyage dans l’imaginaire des masques.
Ce film interroge un concept, ou plutôt une abstraction : la virginité. Pour la représenter, la réalisatrice utilise des symboles et des voix. Et parce que cette question est au centre de plusieurs religions, elle interroge l’islam et le catholicisme, mais aussi la tradition et le point de vue scientifique.
Dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, Sani Elhadj Magori, alors étudiant en Master documentaire à l'Université Gaston Berger, s'attache à filmer la chaîne alimentaire qui gravite autour du pain, de sa fabrication jusqu'au marché noir qui irrigue les réseaux de la mendicité.
Le "car rapide" est ce qu'on peut appeler le taxi-brousse de la ville. Symboles du Sénégal, ces camionnettes de couleur orange, bleue et blanche sont des œuvres d'art roulantes. Ce sont à l'origine des véhicules de la marque Renault, Saviem ou Voltigeur datant des années soixante, soit l'âge de l’indépendance du Sénégal...
Aïda ouvre sa cantine, installe sa viande ainsi que son équipement de travail, la découpe, la désosse et attend sagement l’arrivée de ses clients, habituels ou inconnus. Ce métier est un héritage de sa famille. La vente de la viande est une activité pratiquée par les hommes, mais Aïda poursuit sans aucun mal les traces de ses parents, avec toute la force physique que cela demande.
Sa famille, ses voisins et son ancien entraîneur attendent que Jonathan “El Momo” Romero, un jeune Colombien issu d’un quartier défavorisé, devienne le premier champion du monde de boxe originaire de Cali. Son père, qui a perdu ses trois autres fils dans la guerre des bandes du quartier, a tout misé sur lui.
Un narrateur raconte qu'il a le pouvoir d'entrer dans la peau de différents personnages afin d'expérimenter différents caractéristiques physiques, sociales et morales. "Tel que vous me voyez" traite des changements qui s'opèrent sur les corps à l'âge adolescent et propose une réflexion sur la construction identitaire.
C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne contre les murs de la ville. Le quotidien d'un pays en crise, l'inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.
Aux Laborieux du dépliant, on ne se réveille pas. Ou plutôt, on n’arrive pas à se coucher. Alors on déplie l’accordéon jour et nuit, pour ne rien manquer. Peut-être qu'on se réveillera. Avec la gueule de bois. Qu’importe, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Pour survivre, ces personnes n’ont pas le choix, elles doivent habiter et travailler ensemble en même temps dans un lieu exigu.
"Find, fix, finish" est l’un des ordres de mission dans une guerre d’un genre nouveau au nom de la lutte contre le terrorisme. Basée sur les nouvelles technologies et menée par les services gouvernementaux comme prévention d’attaques, elle s’immisce peu à peu dans la vie intime d’individus ciblés. "Avez-vous jamais marché sur une fourmilière sans lui accorder la moindre pensée ?"
Au sortir de l´hiver, la réalisatrice rencontre Marielle et Hugo, son fils de treize ans. Chacun cherche une distance propice pour vivre ensemble. Au fil des relations qui se tissent, un mouvement se crée. Un enfant devient. Le film nous invite au départ, Il évoque le réajustement des relations qui grandissent.
Maud Jullien revient sur son travail en tant que journaliste pour la télévision en Afrique Centrale, avec pour point de départ une des dizaines de photos de personnes mortes encore stockées dans son téléphone.
Le film est pour la réalisatrice, née en France de parents marocains, l'occasion de revenir sur la double culture qui la constitue. Engageant un dialogue avec une femme marocaine restée fidèle à la tradition, elle interroge la réalité ambivalente qui a conditionné son éducation, partagée entre émancipation et interdits.
Une ancienne édition de "Mort à Crédit" et une ombre dont le visage flou a fini par se confondre avec celui de Louis-Ferdinand Céline : voici les seuls traits sous lesquels le réalisateur retrouve son grand-père. Comment substituer à ce fantôme qui plane sur l'histoire familiale la figure vivante de l'homme que fut Georges Marie Laplanche ?
Comment prendre en charge un besoin irrépressible de retour à la terre et le sentiment de n'y être relié d'aucune manière ? Un mal-être parisien pousse une jeune filmeuse à aller trouver des réponses en "terre alsacienne", où elle est née et a grandi. Elle découvre que ses grands-parents incarnent une relation autrement paradoxale au travail de la terre qui a fait leur vie.
Le réalisateur s’entretient ici avec son grand oncle, général des Armées et digne héritier de la bourgeoisie catholique dont est issue leur famille. En abordant cet entretien avec une malice bienveillante, Pierre Deschamps compose un portrait instructif et subtilement critique, dans lequel les à-côtés du tournage valent au même titre que le discours filmé.
Je ne connaissais pas la couleur de la meute, l'odeur de la peau tannée. Récits entrecroisés sur le rapport animal.
Depuis qu’elle vit en France, c’est la première fois que Zaïnaba traverse un moment difficile. Parmi d’autres démarches, elle a besoin d’apprendre à faire du vélo, pour être plus libre et plus indépendante.
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne contre les murs de la ville. Le quotidien d'un pays en crise, l'inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.
Ce film est inspiré d’un phénomène historique concret, l’abandon progressif du système ferroviaire de la Colombie pendant la deuxième moitié du XXe siècle, lequel caractérise la relation complexe que ce pays a entretenu au fil du temps avec la notion de Modernité.
Piro, un homme peu recommandable, un couple illégitime, le vol d’un taureau, d’un veau : toute une histoire en mille histoires diffractées, colportées, jamais vraies et bien réelles ! Une enquête sur l’histoire mystérieuse de la malédiction qui s’est abattue sur quatre brigands après avoir volé un bœuf sacré.
Le jeune cinéaste et Traute, une dame belle et âgée, se retrouvent tous les dimanches. Elle est peintre, lui filme son portrait. De ses nombreux jours écoulés, Traute pose un regard réjoui sur le cinéaste, lui donne des conseils sur l'amour, l'école, la vie. Assis l'un à côté de l'autre, ils se souviennent, parlent du présent et de leurs rêves, avec une délicieuse complicité.
L'atelier de Vladimir, artiste-graveur à Kiev en Ukraine, semble un lieu hermétique. Le temps y est suspendu, concentré. Pourtant le monde extérieur se fait entendre jusqu'ici: nous sommes en 2013, "la révolution orange" est entamée. Toute l'histoire et la culture du pays tiennent dans ce lieu clos de l'artiste. Qu'attend Vladimir de la révolution ?
Un homme dans les sous-bois, perplexe. Une tronçonneuse récalcitrante, piégée dans un tronc. Les machines peuvent nous perdre, les mots aussi. La colère a beau faire, il n’y a que le vent pour faire bouger les arbres.
En Ardèche, une jeune réalisatrice chinoise accompagne une auxiliaire de vie auprès de quelques personnes âgées. Instants de douceur partagés, rires et silences. Parallèlement, la jeune femme évoque la fuite du temps et la disparition du grand père aimé dans une déambulation rêveuse le long des routes et sous le ciel, si près si loin, de sa vie passée.
Quelque part en France, des hommes découvrent l’enregistrement en russe d’un texte mystérieux. En essayant de l’interpréter, chacun d’entre eux révèle quelque chose de sa propre pensée, de son propre destin. Pendant ce temps, la voix à jamais inconnue poursuit sa litanie enchantée.
Saint-Louis, Sénégal. Meissa Fall est un homme au destin lié au métal, vrai génie créateur mécanique, qui recycle des vélos pour en faire des objets d’art, chargés de sens et de symboles. Dans un rapport psycho-spirituel avec le métal, Meissa nous entraine par son truchement dans une expérience de l’image et du son, dans un voyage dans l’imaginaire des masques.
Ce film interroge un concept, ou plutôt une abstraction : la virginité. Pour la représenter, la réalisatrice utilise des symboles et des voix. Et parce que cette question est au centre de plusieurs religions, elle interroge l’islam et le catholicisme, mais aussi la tradition et le point de vue scientifique.
Dans les rues de Saint-Louis du Sénégal, Sani Elhadj Magori, alors étudiant en Master documentaire à l'Université Gaston Berger, s'attache à filmer la chaîne alimentaire qui gravite autour du pain, de sa fabrication jusqu'au marché noir qui irrigue les réseaux de la mendicité.
Le "car rapide" est ce qu'on peut appeler le taxi-brousse de la ville. Symboles du Sénégal, ces camionnettes de couleur orange, bleue et blanche sont des œuvres d'art roulantes. Ce sont à l'origine des véhicules de la marque Renault, Saviem ou Voltigeur datant des années soixante, soit l'âge de l’indépendance du Sénégal...
Aïda ouvre sa cantine, installe sa viande ainsi que son équipement de travail, la découpe, la désosse et attend sagement l’arrivée de ses clients, habituels ou inconnus. Ce métier est un héritage de sa famille. La vente de la viande est une activité pratiquée par les hommes, mais Aïda poursuit sans aucun mal les traces de ses parents, avec toute la force physique que cela demande.
Sa famille, ses voisins et son ancien entraîneur attendent que Jonathan “El Momo” Romero, un jeune Colombien issu d’un quartier défavorisé, devienne le premier champion du monde de boxe originaire de Cali. Son père, qui a perdu ses trois autres fils dans la guerre des bandes du quartier, a tout misé sur lui.
Un narrateur raconte qu'il a le pouvoir d'entrer dans la peau de différents personnages afin d'expérimenter différents caractéristiques physiques, sociales et morales. "Tel que vous me voyez" traite des changements qui s'opèrent sur les corps à l'âge adolescent et propose une réflexion sur la construction identitaire.
C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.