Aux Laborieux du dépliant, on ne se réveille pas. Ou plutôt, on n’arrive pas à se coucher. Alors on déplie l’accordéon jour et nuit, pour ne rien manquer. Peut-être qu'on se réveillera. Avec la gueule de bois. Qu’importe, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Réalisateur | Margot Dupuis |
Acteur | Chantal Steinberg |
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De vin, de poésie ou de vertu, le titre emprunté au poème de Baudelaire, nous engage sur la piste secrète de ce film. C’est le désir d’ivresse qui guide la cinéaste. Ivresse de vivre, d’arracher l’instant à sa disparition. Margot Dupuis filme ses amis, ceux qu’elle aime, qu’elle a rencontrés autour de l’amour de la musique, de l’amour tout court. Elle court Margot, caméra à la main, elle rejoint le tourbillon, nous y entraîne. La cinéaste filme ses amis ivres de jouer, ivres tout court, partout, dans ce jardin enchanté, tout le temps que dure ce temps suspendu…
Avec eux, elle risque la parole, elle risque la gueule de bois, la vérité, la déception.
Cela ne s’arrête jamais, ce bonheur possible, traqué dans le suspens de la lumière, les rires au bout de la nuit, un silence après les dernières notes belles à pleurer.
On voudrait que cela ne s’arrête jamais, la musique, la bonbonne d’amour qui se vide et se remplit, ce film.
Chantal Steinberg
Directrice de l’école documentaire de Lussas
De vin, de poésie ou de vertu, le titre emprunté au poème de Baudelaire, nous engage sur la piste secrète de ce film. C’est le désir d’ivresse qui guide la cinéaste. Ivresse de vivre, d’arracher l’instant à sa disparition. Margot Dupuis filme ses amis, ceux qu’elle aime, qu’elle a rencontrés autour de l’amour de la musique, de l’amour tout court. Elle court Margot, caméra à la main, elle rejoint le tourbillon, nous y entraîne. La cinéaste filme ses amis ivres de jouer, ivres tout court, partout, dans ce jardin enchanté, tout le temps que dure ce temps suspendu…
Avec eux, elle risque la parole, elle risque la gueule de bois, la vérité, la déception.
Cela ne s’arrête jamais, ce bonheur possible, traqué dans le suspens de la lumière, les rires au bout de la nuit, un silence après les dernières notes belles à pleurer.
On voudrait que cela ne s’arrête jamais, la musique, la bonbonne d’amour qui se vide et se remplit, ce film.
Chantal Steinberg
Directrice de l’école documentaire de Lussas
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