Le jeune cinéaste et Traute, une dame belle et âgée, se retrouvent tous les dimanches. Elle est peintre, lui filme son portrait. De ses nombreux jours écoulés, Traute pose un regard réjoui sur le cinéaste, lui donne des conseils sur l'amour, l'école, la vie. Assis l'un à côté de l'autre, ils se souviennent, parlent du présent et de leurs rêves, avec une délicieuse complicité.
Réalisateur | Raphaël Harari |
Acteur | Chantal Steinberg |
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Ils sont le plus souvent ensemble dans le cadre. Côte à côte. Proches à se toucher, regardant ensemble devant eux. Ils conversent. C’est elle, surtout, qui parle. On contemple son visage fragile depuis ce qu’elle dit, ce qu’elle prononce. On se tient suspendu à ses lèvres qui parfois s’affolent et semblent ne pas pouvoir laisser passer les mots. Mais la parole triomphe à chaque tentative et enchante le film. Traute parle avec un accent dont on ne peut plus se passer. Comme en poésie, on ne sait jamais ce qui va suivre et c’est, phrase après phrase, le ravissement qui s’accomplit.
C.S.
Ils sont le plus souvent ensemble dans le cadre. Côte à côte. Proches à se toucher, regardant ensemble devant eux. Ils conversent. C’est elle, surtout, qui parle. On contemple son visage fragile depuis ce qu’elle dit, ce qu’elle prononce. On se tient suspendu à ses lèvres qui parfois s’affolent et semblent ne pas pouvoir laisser passer les mots. Mais la parole triomphe à chaque tentative et enchante le film. Traute parle avec un accent dont on ne peut plus se passer. Comme en poésie, on ne sait jamais ce qui va suivre et c’est, phrase après phrase, le ravissement qui s’accomplit.
C.S.