Jacques Deschamps est auteur, scénariste et réalisateur. Il a réalisé deux fictions pour le cinéma : l’un impressionniste entre conte et fantasme, "Méfie-toi de l’eau qui dort" (1996), l’autre plus réaliste, centré sur la question du mensonge et de ses conséquences, "La Fille de son père" (2001). Il est également auteur-réalisateur de films documentaires présentés et primés dans plusieurs festivals, dont "La Ville d'Hugo", "Le Regard ébloui", "L'Espace d'un regard", "Le Retour d'Hugo", "Canova mutilé", "Les Couleurs de jour de fête", et "Les Mahuzier autour du monde". Son dernier film, "Les Petits Maîtres du Grand hôtel" est une comédie musicale documentaire. Le cinéaste participe aussi activement à l'enseignement du documentaire : il intervient dans l'atelier documentaire de la Fémis, aux Ateliers d’Ecriture de Lussas (Ardèche Images), d’Africadoc (Burkina-Faso, Cameroun, Congo-Brazzaville, Mali, Niger et Sénégal), d’Eurasiadoc (Arménie), au Master 2 Documentaire de l’Université Stendhal de Grenoble (Lussas), au Script-writing Workshop du Festival d’Antalya (Turquie), à l’Université de Cali (Colombie), et à l’Aristoteles Workshop (Roumanie).
Dites à mes amis que je suis mort
Accès abonnementDans l’Ouest de la Géorgie, les vivants ne se séparent pas de leurs morts. Ils leur parlent, leur demandent conseil, les protègent et espèrent être protégés par eux. Ici la mort n’est pas un tabou. Chacun sait qu’après sa mort, les vivants continueront à s’occuper de lui. Tsotné, revêtu de son plus beau costume est enfin prêt "à recevoir". Ses proches sont là, pour le soigner et préparer la cér...
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre "un pays qui n’existe pas". C’est un pays hospitalier et généreux, mais méfiant et replié. Le spectateur partage le quotidien d’une famille au Kurdistan, avec les vieux soumis aux habitudes et à la pauvreté, les jeunes femmes sous la coupe des plus âgées, les jeunes hommes partis en France ou en Allemagne. Les jours se déroulent...
Les « oursins », ce sont les terrils, ces montagnes à côté des mines, que l’on dessine sur les cartes en forme d’oursin. La « cabale », c’est Moullet lui-même qui la lance, considérant le mépris dans lequel on tient ces montagnes de déchets retirés du sous-sol par des générations de mineurs. Il en entreprend l’ascension, la recension et l’éloge, à sa façon lyrique et acharnée, nous amenant de l...
Un marchand, des artistes et des collectionneurs
Accès abonnementLes Nahon sont des marchands d’art qui ont une belle galerie près de Beaubourg et une autre à Vence, dans une grande demeure face à la Méditerranée. Toute leur existence semble tournée vers l’art contemporain et son commerce, ce qui les conduit à sans cesse prouver leur goût et leur affabilité vis-à-vis des riches collectionneurs, leur compétence et leur exigence vis-à-vis des artistes les plus...
Zinat, une journée particulière
Zinat est une figure locale à Qeshm, une île du golfe Persique : responsable du dispensaire, l’infirmière a été la première à retirer le "ghorbeh" qui masque, selon la tradition, les femmes de la région. Aujourd'hui, elle est candidate lors des premières élections locales organisées en Iran sous l'impulsion du président Khatami. Comme il est interdit de filmer en public le jour-même des électio...
Un réalisateur est engagé pour faire un film sur les cinquante ans de l'État d'Israël. Pendant le tournage, il se rend compte que deux autres anniversaires ont lieu au même moment : le sien propre et celui de la Nakba, la "catastrophe" pour les Palestiniens. Parallèlement, il raconte les problèmes engendrés par un bout de terrain qu'il a acheté plusieurs années auparavant. Ce réalisateur, c’est...
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre "un pays qui n’existe pas". C’est un pays hospitalier et généreux, mais méfiant et replié. Le spectateur partage le quotidien d’une famille au Kurdistan, avec les vieux soumis aux habitudes et à la pauvreté, les jeunes femmes sous la coupe des plus âgées, les jeunes hommes partis en France ou en Allemagne. Les jours se déroulent...
Dites à mes amis que je suis mort
Dans l’Ouest de la Géorgie, les vivants ne se séparent pas de leurs morts. Ils leur parlent, leur demandent conseil, les protègent et espèrent être protégés par eux. Ici la mort n’est pas un tabou. Chacun sait qu’après sa mort, les vivants continueront à s’occuper de lui. Tsotné, revêtu de son plus beau costume est enfin prêt "à recevoir". Ses proches sont là, pour le soigner et préparer la cér...
Comment les histoires que l’on se raconte se transmettent-elles ? Comment appréhende-t-on son histoire familiale ? Qu’en reste-t-il ?
Max est un paysan du Haut-Jura. Il vit dans une ferme isolée, à la Côte-aux-Fées. C'est l'hiver. Max et ses compagnons se partagent entre les activités de la ferme, le ski et le bistrot. Le temps s’étire et ouvre une brèche à l’imaginaire.
Un été étouffant dans le sud de l'Italie. Un voyage entre les Pouilles et la Basilicate. Les villages perchés sur la mer, les grottes, les processions qui traversent les rues de la vieille ville, les chants religieux qui s'élèvent depuis des églises presque à l'abandon, des fresques rupestres en train de s'effriter sous le poids du temps... Le visage de l'être aimé remonte à la surface de la mé...
A travers l’expérience d’enfermement en pénitencier pour enfants qu’a vécu son père entre ses 15 et ses 18 ans, la réalisatrice questionne la résilience et la transmission.
Quatre regards croisés de jeunes femmes sur leurs corps. Parole se faisant tour à tour inquiète, exaspérée, apaisée ou en questionnement, mais avant tout libératrice.
D'un chagrin, j'ai fait un repos
Ce film de fin d'étude de Laetitia Carton est une mise en forme concluant plusieurs années de recherche pendant son cursus en école d'art, une tentative de description de son sentiment d'impuissance à changer le monde. Il commence par ces mots : "C’est Jean Vigo qui t’a donné envie de faire ce film. Il disait qu’il voulait que ses films provoquent la nausée. Et qu’au moins au cinéma on ne puiss...
En Géorgie, chez le coiffeur, aux bains turcs, dans une maison délabrée : quelques rituels et conversations du quotidien, des rencontres, des instants de solitude. Présences de personnages attachants et inquiétants. Et puis des hirondelles qui volent à l'aube.
Venues de la mer, deux jeunes sportives s’aventurent, leur canoë à bout de bras, en une vaste plaine. Elles rencontrent des habitants, dont les activités et les récits évoquent toute une histoire humaine. Film engagé comme une navigation à vue en quête d’une fable réaliste.
À l’orée de l’adolescence, quand les émois de l’enfance se prolongent en des attirances pour le travail comme pour le mystère de la forêt, une sœur et un frère inventent leurs derniers jeux. Ce film saisit la vie dans ses éclats, ses silences, ses peurs, son quotidien riche de mille signes.
"Komorebitatchi", mot japonais, signifie "percée de lumière dans la forêt". Ici, les arbres majestueux sont sacrés. Lorsqu'ils sont abattus, les villageois plantent une jeune pousse qui abritera peut-être, à son tour, un dieu. La population vieillissante de cet endroit oublié célèbre cet événement qui témoigne de la vitalité de la nature. Une méditation sur la beauté immémoriale de la forêt.
"Kosmos" se déroule dans le couvent du Gesù à Bruxelles, où environ deux-cent cinquante personnes, dont de nombreuses familles Roms d’origine slovaque, se sont réfugiées jusqu’en novembre 2013. Ruben Desiere y tournait un film, basé sur le roman "Cosmos" de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, avec la participation d’une partie des occupants. Pendant le tournage, l’expulsion des occupants dev...
Un homme dans les sous-bois, perplexe. Une tronçonneuse récalcitrante, piégée dans un tronc. Les machines peuvent nous perdre, les mots aussi. La colère a beau faire, il n’y a que le vent pour faire bouger les arbres.
C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.
Dites à mes amis que je suis mort
Accès abonnementDans l’Ouest de la Géorgie, les vivants ne se séparent pas de leurs morts. Ils leur parlent, leur demandent conseil, les protègent et espèrent être protégés par eux. Ici la mort n’est pas un tabou. Chacun sait qu’après sa mort, les vivants continueront à s’occuper de lui. Tsotné, revêtu de son plus beau costume est enfin prêt "à recevoir". Ses proches sont là, pour le soigner et préparer la cér...
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre "un pays qui n’existe pas". C’est un pays hospitalier et généreux, mais méfiant et replié. Le spectateur partage le quotidien d’une famille au Kurdistan, avec les vieux soumis aux habitudes et à la pauvreté, les jeunes femmes sous la coupe des plus âgées, les jeunes hommes partis en France ou en Allemagne. Les jours se déroulent...
Les « oursins », ce sont les terrils, ces montagnes à côté des mines, que l’on dessine sur les cartes en forme d’oursin. La « cabale », c’est Moullet lui-même qui la lance, considérant le mépris dans lequel on tient ces montagnes de déchets retirés du sous-sol par des générations de mineurs. Il en entreprend l’ascension, la recension et l’éloge, à sa façon lyrique et acharnée, nous amenant de l...
Un marchand, des artistes et des collectionneurs
Accès abonnementLes Nahon sont des marchands d’art qui ont une belle galerie près de Beaubourg et une autre à Vence, dans une grande demeure face à la Méditerranée. Toute leur existence semble tournée vers l’art contemporain et son commerce, ce qui les conduit à sans cesse prouver leur goût et leur affabilité vis-à-vis des riches collectionneurs, leur compétence et leur exigence vis-à-vis des artistes les plus...
Zinat, une journée particulière
Zinat est une figure locale à Qeshm, une île du golfe Persique : responsable du dispensaire, l’infirmière a été la première à retirer le "ghorbeh" qui masque, selon la tradition, les femmes de la région. Aujourd'hui, elle est candidate lors des premières élections locales organisées en Iran sous l'impulsion du président Khatami. Comme il est interdit de filmer en public le jour-même des électio...
Un réalisateur est engagé pour faire un film sur les cinquante ans de l'État d'Israël. Pendant le tournage, il se rend compte que deux autres anniversaires ont lieu au même moment : le sien propre et celui de la Nakba, la "catastrophe" pour les Palestiniens. Parallèlement, il raconte les problèmes engendrés par un bout de terrain qu'il a acheté plusieurs années auparavant. Ce réalisateur, c’est...
Avec son compagnon kurde rencontré à Paris, Clarisse Hahn découvre "un pays qui n’existe pas". C’est un pays hospitalier et généreux, mais méfiant et replié. Le spectateur partage le quotidien d’une famille au Kurdistan, avec les vieux soumis aux habitudes et à la pauvreté, les jeunes femmes sous la coupe des plus âgées, les jeunes hommes partis en France ou en Allemagne. Les jours se déroulent...
Dites à mes amis que je suis mort
Dans l’Ouest de la Géorgie, les vivants ne se séparent pas de leurs morts. Ils leur parlent, leur demandent conseil, les protègent et espèrent être protégés par eux. Ici la mort n’est pas un tabou. Chacun sait qu’après sa mort, les vivants continueront à s’occuper de lui. Tsotné, revêtu de son plus beau costume est enfin prêt "à recevoir". Ses proches sont là, pour le soigner et préparer la cér...
Comment les histoires que l’on se raconte se transmettent-elles ? Comment appréhende-t-on son histoire familiale ? Qu’en reste-t-il ?
Max est un paysan du Haut-Jura. Il vit dans une ferme isolée, à la Côte-aux-Fées. C'est l'hiver. Max et ses compagnons se partagent entre les activités de la ferme, le ski et le bistrot. Le temps s’étire et ouvre une brèche à l’imaginaire.
Un été étouffant dans le sud de l'Italie. Un voyage entre les Pouilles et la Basilicate. Les villages perchés sur la mer, les grottes, les processions qui traversent les rues de la vieille ville, les chants religieux qui s'élèvent depuis des églises presque à l'abandon, des fresques rupestres en train de s'effriter sous le poids du temps... Le visage de l'être aimé remonte à la surface de la mé...
A travers l’expérience d’enfermement en pénitencier pour enfants qu’a vécu son père entre ses 15 et ses 18 ans, la réalisatrice questionne la résilience et la transmission.
Quatre regards croisés de jeunes femmes sur leurs corps. Parole se faisant tour à tour inquiète, exaspérée, apaisée ou en questionnement, mais avant tout libératrice.
D'un chagrin, j'ai fait un repos
Ce film de fin d'étude de Laetitia Carton est une mise en forme concluant plusieurs années de recherche pendant son cursus en école d'art, une tentative de description de son sentiment d'impuissance à changer le monde. Il commence par ces mots : "C’est Jean Vigo qui t’a donné envie de faire ce film. Il disait qu’il voulait que ses films provoquent la nausée. Et qu’au moins au cinéma on ne puiss...
En Géorgie, chez le coiffeur, aux bains turcs, dans une maison délabrée : quelques rituels et conversations du quotidien, des rencontres, des instants de solitude. Présences de personnages attachants et inquiétants. Et puis des hirondelles qui volent à l'aube.
Venues de la mer, deux jeunes sportives s’aventurent, leur canoë à bout de bras, en une vaste plaine. Elles rencontrent des habitants, dont les activités et les récits évoquent toute une histoire humaine. Film engagé comme une navigation à vue en quête d’une fable réaliste.
À l’orée de l’adolescence, quand les émois de l’enfance se prolongent en des attirances pour le travail comme pour le mystère de la forêt, une sœur et un frère inventent leurs derniers jeux. Ce film saisit la vie dans ses éclats, ses silences, ses peurs, son quotidien riche de mille signes.
"Komorebitatchi", mot japonais, signifie "percée de lumière dans la forêt". Ici, les arbres majestueux sont sacrés. Lorsqu'ils sont abattus, les villageois plantent une jeune pousse qui abritera peut-être, à son tour, un dieu. La population vieillissante de cet endroit oublié célèbre cet événement qui témoigne de la vitalité de la nature. Une méditation sur la beauté immémoriale de la forêt.
"Kosmos" se déroule dans le couvent du Gesù à Bruxelles, où environ deux-cent cinquante personnes, dont de nombreuses familles Roms d’origine slovaque, se sont réfugiées jusqu’en novembre 2013. Ruben Desiere y tournait un film, basé sur le roman "Cosmos" de l’écrivain polonais Witold Gombrowicz, avec la participation d’une partie des occupants. Pendant le tournage, l’expulsion des occupants dev...
Un homme dans les sous-bois, perplexe. Une tronçonneuse récalcitrante, piégée dans un tronc. Les machines peuvent nous perdre, les mots aussi. La colère a beau faire, il n’y a que le vent pour faire bouger les arbres.
C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.