"Komorebitatchi", mot japonais, signifie "percée de lumière dans la forêt". Ici, les arbres majestueux sont sacrés. Lorsqu'ils sont abattus, les villageois plantent une jeune pousse qui abritera peut-être, à son tour, un dieu. La population vieillissante de cet endroit oublié célèbre cet événement qui témoigne de la vitalité de la nature. Une méditation sur la beauté immémoriale de la forêt.
Réalisateurs | Masanori Omori, Sophie Perrier |
Acteur | Jacques Deschamps |
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D’un rituel à un autre, de l’abattage d'un arbre à la plantation d’un autre, on se retrouve à partager l’isolement de Japonais qui voient leur région désertée. Le regard des cinéastes dessine une dramaturgie apparemment simple, mais le sens du plan, la maîtrise de la construction de l’espace, du temps et de la narration se montrent plus complexes qu’il n’y paraît ; ils révèlent une sensibilité et une finesse d’approche remarquables — la présence de Naomi Kawase derrière les deux apprentis cinéastes n’y est peut-être pas pour rien…
J.D.
D’un rituel à un autre, de l’abattage d'un arbre à la plantation d’un autre, on se retrouve à partager l’isolement de Japonais qui voient leur région désertée. Le regard des cinéastes dessine une dramaturgie apparemment simple, mais le sens du plan, la maîtrise de la construction de l’espace, du temps et de la narration se montrent plus complexes qu’il n’y paraît ; ils révèlent une sensibilité et une finesse d’approche remarquables — la présence de Naomi Kawase derrière les deux apprentis cinéastes n’y est peut-être pas pour rien…
J.D.