Jean Rouch est un réalisateur et ethnologue français (1917-2004). Son œuvre, plusieurs fois récompensée à Venise, Cannes et Berlin, se compose de documentaires et de fictions. Le Niger, où il est arrivé comme ingénieur des ponts et chaussées dans les années 40, devient rapidement son terrain de recherche cinématographique de prédilection. Il fait partie des inventeurs d'un genre à part, l'ethnofiction, dont le film Moi, un noir est emblématique. Jean Rouch capte dans ses films l'évolution du continent africain mais aussi de la société française, notamment à travers le film Chronique d'un été (coréalisé avec Edgar Morin). Il se saisit dans les années 60 des avancées techniques (son synchrone et caméras légères) et devient un des pionniers du cinéma direct dont le style a largement influencé les cinéastes de la Nouvelle Vague. Dans sa filmographie, on peut également citer Au pays des mages noirs (1947), Les Maîtres fous (1954), Les Veuves de quinze ans, La Chasse au lion à l'arc (1965), Cocorico Monsieur Poulet (1974), Madame l'eau (1992).
Trois Nigériens et une Nigérienne s'installent à Treichville, banlieue d'Abidjan, chef-lieu de la Côte d'Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils tentent l'aventure de la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.
Nous sommes à Paris, c'est l'été 1960. Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch, cinéaste et ethnologue, vont enquêter sur la vie quotidienne de personnes de milieux et d'âges différents qui s'expriment sur la vie qu'ils mènent. Ouvriers, étudiants, employés : tous oublient le micro et la caméra pour évoquer leurs préoccupations et leurs espoirs et tenter de répondre à la question "Êtes-vous heur...
Trois amis décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune. Ils partent à pied. Illo devient pêcheur et Lam marchand de parfums. Damouré deviendra un homme à la mode, un "jaguar", qui vit la vie de la ville : courses, danses dans les rues,... Un soir les trois amis décident de rentrer au village, où ils distribuent en une journée ce qu’ils ont gagné en plusieurs mois. Ils n’ont plus rien, ...
Tourné en un seul jour, le film révèle les pratiques rituelles d'une secte religieuse, les Haoukas. À ceux-ci se rattachent deux significations qui ne sont pas anodines : les Haoukas, sont à la fois les génies, "maîtres de la folie" et les "maîtres européens", perçus comme fous. Apparus vers 1927 dans les danses de possession, ces génies très particuliers étaient inspirés directement par l'armé...
Les Tambours d'avant : Tourou et Bitti
Une danse de possession se déroule dans la concession du Zima Dauda Sido, au Niger. Jean Rouch a filmé le quatrième jour de la cérémonie. Lors de cette fête, où les participants demandent au génie de la brousse de protéger les récoltes contre les sauterelles, les tambours archaïques Tourou et Biti vont battre. L’orchestre se compose d’un joueur de vielle, de trois batteurs de tambours calebasse...
"Les chasseurs Songhaï sont une caste héréditaire, eux seuls ont le droit de tuer le lion. Les bergers ne peuvent que lui lancer des pierres pour le faire fuir. Les Peuls estiment que le lion est nécessaire au troupeau, et savent identifier chaque lion à ses traces. Mais quand un lion exagère, quand il a mangé trop de bœufs, il faut le supprimer, parce que c'est un lion tueur", dit Jean Rouch. ...
Trois Nigériens et une Nigérienne s'installent à Treichville, banlieue d'Abidjan, chef-lieu de la Côte d'Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils tentent l'aventure de la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.
Nous sommes à Paris, c'est l'été 1960. Edgar Morin, sociologue, et Jean Rouch, cinéaste et ethnologue, vont enquêter sur la vie quotidienne de personnes de milieux et d'âges différents qui s'expriment sur la vie qu'ils mènent. Ouvriers, étudiants, employés : tous oublient le micro et la caméra pour évoquer leurs préoccupations et leurs espoirs et tenter de répondre à la question "Êtes-vous heur...
Trois amis décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune. Ils partent à pied. Illo devient pêcheur et Lam marchand de parfums. Damouré deviendra un homme à la mode, un "jaguar", qui vit la vie de la ville : courses, danses dans les rues,... Un soir les trois amis décident de rentrer au village, où ils distribuent en une journée ce qu’ils ont gagné en plusieurs mois. Ils n’ont plus rien, ...
Tourné en un seul jour, le film révèle les pratiques rituelles d'une secte religieuse, les Haoukas. À ceux-ci se rattachent deux significations qui ne sont pas anodines : les Haoukas, sont à la fois les génies, "maîtres de la folie" et les "maîtres européens", perçus comme fous. Apparus vers 1927 dans les danses de possession, ces génies très particuliers étaient inspirés directement par l'armé...
Les Tambours d'avant : Tourou et Bitti
Une danse de possession se déroule dans la concession du Zima Dauda Sido, au Niger. Jean Rouch a filmé le quatrième jour de la cérémonie. Lors de cette fête, où les participants demandent au génie de la brousse de protéger les récoltes contre les sauterelles, les tambours archaïques Tourou et Biti vont battre. L’orchestre se compose d’un joueur de vielle, de trois batteurs de tambours calebasse...
"Les chasseurs Songhaï sont une caste héréditaire, eux seuls ont le droit de tuer le lion. Les bergers ne peuvent que lui lancer des pierres pour le faire fuir. Les Peuls estiment que le lion est nécessaire au troupeau, et savent identifier chaque lion à ses traces. Mais quand un lion exagère, quand il a mangé trop de bœufs, il faut le supprimer, parce que c'est un lion tueur", dit Jean Rouch. ...