Une danse de possession se déroule dans la concession du Zima Dauda Sido, au Niger. Jean Rouch a filmé le quatrième jour de la cérémonie. Lors de cette fête, où les participants demandent au génie de la brousse de protéger les récoltes contre les sauterelles, les tambours archaïques Tourou et Biti vont battre. L’orchestre se compose d’un joueur de vielle, de trois batteurs de tambours calebasses ("Turu") et du joueur de tambour grave à membrane ("Biti"). Ce film a été tourné en un seul long plan-séquence.
Réalisateur | Jean Rouch |
Acteur | Pierre Oscar Lévy |
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Rouch filme, commente l’expérience, comme si sa voix était synchrone avec l’action, comme si tout cela n’était qu’une question de synchronisme. Un plan séquence atteste de la réalité des faits. La caméra, le caméraman, Rouch, deviennent un élément constitutif de la cérémonie et accèdent au statut de protagoniste. "J'aurais dû m'arrêter de filmer mais je me doutais sans doute qu'il allait se passer quelque chose". Les musiciens suivent l’insistance du cinéaste. La transe commence. Tout est dans le plan.
Pierre Oscar Lévy
Réalisateur
Rouch filme, commente l’expérience, comme si sa voix était synchrone avec l’action, comme si tout cela n’était qu’une question de synchronisme. Un plan séquence atteste de la réalité des faits. La caméra, le caméraman, Rouch, deviennent un élément constitutif de la cérémonie et accèdent au statut de protagoniste. "J'aurais dû m'arrêter de filmer mais je me doutais sans doute qu'il allait se passer quelque chose". Les musiciens suivent l’insistance du cinéaste. La transe commence. Tout est dans le plan.
Pierre Oscar Lévy
Réalisateur