Sept épisodes des _Videodiari_, qui en comptent 10. Sept récits visuels à la première personne, conçus sans scénario, avec une liberté totale au tournage, en numérique, à coût zéro, sans équipe, avec la caméra prête à se déplacer selon les circonstances qui se présentent. Sept récits qui rôdent sur les traces d’une existence mélancolique... – _Di ritorno_, 2001, 10’ – _Dietro i vetri_, 2001, 9’ – _Da lontano_, 2002, 7’ – _Fermo del tempo_, 2003, 7’30’’ – _Petite mémoire_, 2003, 6’ – _Da qui, sopra il mare_, 2003, 10’ – _Flòr da Baixa_, 2005, 10’
Réalisateur | Mauro Santini |
Acteur | Federico Rossin |
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Dans les Videodiari, l'effet de distanciation formaliste est le principe qui informe la réinterprétation des images autobiographiques et l'écriture du présent au jour le jour : les flous, les ralentis, les fondus et les surimpressions travaillent sans cesse l'image comme une vision atmosphérique que les quatre éléments filtrent à chaque instant, pour la faire flotter, la mouiller, la brûler, la rendre opaque... Une tension omniprésente entre figuration et abstraction, entre bidimensionnalité et troisième dimension, habite l'ambiguïté floue des corps transfigurés en taches multicolores. La mémoire est une oscillation de l'inconscient qui éloigne la réalité pour mieux l'explorer ; car à la fin du processus d'éloignement, pour Santini, l'image mémorielle refait surface, enfin transformée, enfin redécouverte...
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
Dans les Videodiari, l'effet de distanciation formaliste est le principe qui informe la réinterprétation des images autobiographiques et l'écriture du présent au jour le jour : les flous, les ralentis, les fondus et les surimpressions travaillent sans cesse l'image comme une vision atmosphérique que les quatre éléments filtrent à chaque instant, pour la faire flotter, la mouiller, la brûler, la rendre opaque... Une tension omniprésente entre figuration et abstraction, entre bidimensionnalité et troisième dimension, habite l'ambiguïté floue des corps transfigurés en taches multicolores. La mémoire est une oscillation de l'inconscient qui éloigne la réalité pour mieux l'explorer ; car à la fin du processus d'éloignement, pour Santini, l'image mémorielle refait surface, enfin transformée, enfin redécouverte...
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant