Portrait d'une jeune femme à travers son rapport à l'argent. La réalisatrice filme son amie pendant tout un mois. La dynamique du film repose sur la complicité existant entre la réalisatrice et Patricia, et sur les réactions de cette jeune femme aux difficultés financières, réelles ou imaginaires qu'elle rencontre.
Réalisateur | Claire Simon |
Acteurs | Jimmy Deniziot, Roxanne Riou |
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« On va voir combien d’argent t’as sur toi. Tu enlèves et tu montres. »
Devant la caméra de Claire Simon, Patricia retire alors ses vêtements un à un. Dons des copines ou de la grand-mère. Filmée nue, elle raconte ses problèmes de trésorerie et son travail de modèle vivant, les regards d’artistes et les regards prédateurs. Elle veut poursuivre mais se tait :
Claire Simon – Je t’ai coupé la chique là.
Patricia – Oui…
Claire Simon – Parce que j’en ai marre.
Tout le cinéma de Claire Simon est peut-être là, au cœur de ce vif premier film super 8, entre cinéma direct et Nouvelle Vague, portrait d’une femme mise en situation (ou dirigée) par la cinéaste, et qui se déshabille, parle d’argent, des commissions, du travail, des regards. Qui résiste à la caméra, à sa manière. En jouant.
Patricia, une fois augmentée, pour un peu embourgeoisée, on lui coupe encore la chique. Le film se termine alors avec l’argent de Claire, celui qui manque pour faire le film d’après. Celui qui manque toujours quelque part.
Jimmy Deniziot et Roxanne Riou
Pré-sélectionneurs pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
« On va voir combien d’argent t’as sur toi. Tu enlèves et tu montres. »
Devant la caméra de Claire Simon, Patricia retire alors ses vêtements un à un. Dons des copines ou de la grand-mère. Filmée nue, elle raconte ses problèmes de trésorerie et son travail de modèle vivant, les regards d’artistes et les regards prédateurs. Elle veut poursuivre mais se tait :
Claire Simon – Je t’ai coupé la chique là.
Patricia – Oui…
Claire Simon – Parce que j’en ai marre.
Tout le cinéma de Claire Simon est peut-être là, au cœur de ce vif premier film super 8, entre cinéma direct et Nouvelle Vague, portrait d’une femme mise en situation (ou dirigée) par la cinéaste, et qui se déshabille, parle d’argent, des commissions, du travail, des regards. Qui résiste à la caméra, à sa manière. En jouant.
Patricia, une fois augmentée, pour un peu embourgeoisée, on lui coupe encore la chique. Le film se termine alors avec l’argent de Claire, celui qui manque pour faire le film d’après. Celui qui manque toujours quelque part.
Jimmy Deniziot et Roxanne Riou
Pré-sélectionneurs pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
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