« Ce matin, ma mère a reçu un appel du Dakota du Sud. Elle apprend qu’on a retrouvé Diane Wellington, disparue en 1938. » Tel est le point de départ de cette narration qui renoue avec les codes du cinéma muet en s’appuyant sur des intertitres. Cette histoire est racontée de différents points de vue, à partir de faits réels ou fantasmés et d’images d’archives collectées sur Internet, dont le réalisateur ignore totalement l’origine.
Réalisateur | Arnaud des Pallières |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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En dépit de son dispositif qui a depuis été rebattu, d'un schéma et de figures archétypales, ce film déchirant conserve toute sa force.
Il y a les histoires qu'on laisse derrière soi, les histoires que se racontent les autres, ceux qui restent – le conte conformiste et creux fait de la boue des pensées petites et des bavardages que ressassent les contemporains de Diane Wellington, la tuant ainsi une seconde fois en croyant la parer d'or…
À rebours, la construction fine et patiente du film, et sa lumineuse empathie, accompagnent la jeune femme, sans jamais la montrer. Les thèmes musicaux tour à tour sombres et cristallins ont leur envers, ce bruit qui roule comme un cri lors de l'échappée finale, comme la longue plainte déchirante d'une jeune femme, cœur d'oiseau, que le film ne veut pas laisser à une solitude absolue.
Arnaud des Pallières élève un tombeau à Diane Wellington, et à ses sœurs, victimes de la société et des lois masculines.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux du film documentaire - Lussas
En dépit de son dispositif qui a depuis été rebattu, d'un schéma et de figures archétypales, ce film déchirant conserve toute sa force.
Il y a les histoires qu'on laisse derrière soi, les histoires que se racontent les autres, ceux qui restent – le conte conformiste et creux fait de la boue des pensées petites et des bavardages que ressassent les contemporains de Diane Wellington, la tuant ainsi une seconde fois en croyant la parer d'or…
À rebours, la construction fine et patiente du film, et sa lumineuse empathie, accompagnent la jeune femme, sans jamais la montrer. Les thèmes musicaux tour à tour sombres et cristallins ont leur envers, ce bruit qui roule comme un cri lors de l'échappée finale, comme la longue plainte déchirante d'une jeune femme, cœur d'oiseau, que le film ne veut pas laisser à une solitude absolue.
Arnaud des Pallières élève un tombeau à Diane Wellington, et à ses sœurs, victimes de la société et des lois masculines.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux du film documentaire - Lussas
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