Bahman Mohasses est un peintre iranien exilé à Rome depuis 1954. Lorsque Mitra Farahani le retrouve dans sa chambre d'hôtel italienne, c'est un vieil homme, dandy solitaire, qui ne crée plus depuis longtemps. S'il accueille la visite de la caméra avec méfiance, la jeune cinéaste parvient peu à peu à l'amadouer. Le maître livre alors, avec tout l'humour et la spiritualité acerbe qui le caractérisent, le récit de sa vie, le rapport compliqué à son œuvre et à son pays qui l'a oublié.
Réalisateur | Mitra Farahani |
Acteurs | Jean-Marie Barbe, Line Peyron |
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Mitra Farahani filme la résurrection et, sans l’avoir voulu, la mort du peintre iranien Mohasses. Elle nous entraîne dans une alternance assez vertigineuse entre vrais évènements et fausses pistes, multipliant les strates de récit. À partir d'une exposition-vente, elle part à la recherche de l’artiste disparu depuis des décennies. Puis, l’ayant retrouvé, elle partage la fabrication de son film avec ce personnage libertaire et impertinent. On est alors dans un film à deux. Dans le même temps, elle introduit et organise à l’insu du maître une commande de tableaux qui va générer une partie de la tension du film. Dans son commentaire, elle raconte les coulisses du projet comme un carnet de route qui permet le mélange des temporalités et une liberté de relance de la dramaturgie. Vous l’aurez compris, Mitra Farahani est diablement douée et son documentaire est un jeu permanent : un grand film pour célébrer un grand peintre !
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Voir l'analyse du film sur
Film-documentaire.fr
Mitra Farahani filme la résurrection et, sans l’avoir voulu, la mort du peintre iranien Mohasses. Elle nous entraîne dans une alternance assez vertigineuse entre vrais évènements et fausses pistes, multipliant les strates de récit. À partir d'une exposition-vente, elle part à la recherche de l’artiste disparu depuis des décennies. Puis, l’ayant retrouvé, elle partage la fabrication de son film avec ce personnage libertaire et impertinent. On est alors dans un film à deux. Dans le même temps, elle introduit et organise à l’insu du maître une commande de tableaux qui va générer une partie de la tension du film. Dans son commentaire, elle raconte les coulisses du projet comme un carnet de route qui permet le mélange des temporalités et une liberté de relance de la dramaturgie. Vous l’aurez compris, Mitra Farahani est diablement douée et son documentaire est un jeu permanent : un grand film pour célébrer un grand peintre !
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
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