« J’ai entendu parler du sida pour la première fois en 1985, alors que j‘enseignais au Columbia College de Chicago. J’ai remarqué les articles étranges et incendiaires dans les journaux et j’ai demandé à mes étudiants de collecter pour moi des titres hystériques. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur _Snow Job: the Media Hysteria of Aids_. J’ai examiné l’ignorance du public, la stigmatisation et les attitudes tout simplement erronées à l’égard de cette nouvelle maladie. » Barbara Hammer
Réalisateur | Barbara Hammer |
Acteur | Sylvain Bich |
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Dans les années 80, quand survenait un problème de liaison à la télévision l’écran du téléviseur était envahi de « neige » (snow), de multiples points blancs s’agitaient de manière frénétique sur un fond noir, cela faisait mal aux yeux et on espérait que le signal revienne vite ou on éteignait le téléviseur. Pour Barbara Hammer, cette rupture de liaison est provoqué par les médias eux-même, qui brouillent la réalité par une surenchère de peur. En un court pamphlet, faisant se succéder les gros titres des journaux, elle dénonce cette politique éditoriale de la peur et de la stigmatisation qui envahit les rédactions de l’époque. Elle nous entraine dans un grand tourbillon où mots, paroles et images s’entrechoquent, où tout se superpose et se brouille. Dans une deuxième partie, elle prend un peu de recul et s’élève contre l’homophobie persistante de la société et montre ce que les médias ne savent voir : le corps, la chair, le souvenir des êtres et leurs images ; la compréhension.
Sylvain Bich
Projectionniste
Dans les années 80, quand survenait un problème de liaison à la télévision l’écran du téléviseur était envahi de « neige » (snow), de multiples points blancs s’agitaient de manière frénétique sur un fond noir, cela faisait mal aux yeux et on espérait que le signal revienne vite ou on éteignait le téléviseur. Pour Barbara Hammer, cette rupture de liaison est provoqué par les médias eux-même, qui brouillent la réalité par une surenchère de peur. En un court pamphlet, faisant se succéder les gros titres des journaux, elle dénonce cette politique éditoriale de la peur et de la stigmatisation qui envahit les rédactions de l’époque. Elle nous entraine dans un grand tourbillon où mots, paroles et images s’entrechoquent, où tout se superpose et se brouille. Dans une deuxième partie, elle prend un peu de recul et s’élève contre l’homophobie persistante de la société et montre ce que les médias ne savent voir : le corps, la chair, le souvenir des êtres et leurs images ; la compréhension.
Sylvain Bich
Projectionniste
Français
Anglais