Librement inspirée par le village de propagande nord-coréen, Kijong-dong, Hayoun Kwon révèle un "lieu-décor" et nous plonge dans la fiction, accomplissant son voyage par procuration. Le film témoigne de ce village fantôme dans son véritable état : un mécanisme de fiction. La réalité d’une frontière face à sa mise en scène... Un village inatteignable autrement que par l’imagination.
Réalisateur | Hayoun Kwon |
Acteur | Olivia Cooper Hadjian |
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En écho aux paroles du guide entendu en prélude, selon lesquelles le village de Kijong-dong n’est qu’un décor de carton-pâte, "Village modèle" nous projette dans une maquette simplifiée, aux parois transparentes. Plutôt que de chercher à reconstituer un lieu, Hayoun Kwon rend compte de sa nature de façon plus abstraite. Elle invente un pur espace de cinéma, qui incarne plastiquement ce que produit la propagande : un univers artificiel, figé, où seules des ombres se meuvent.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat
En écho aux paroles du guide entendu en prélude, selon lesquelles le village de Kijong-dong n’est qu’un décor de carton-pâte, "Village modèle" nous projette dans une maquette simplifiée, aux parois transparentes. Plutôt que de chercher à reconstituer un lieu, Hayoun Kwon rend compte de sa nature de façon plus abstraite. Elle invente un pur espace de cinéma, qui incarne plastiquement ce que produit la propagande : un univers artificiel, figé, où seules des ombres se meuvent.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat