Après un parcours universitaire dans l’audiovisuel et l’histoire, Corentin Charpentier travaille et s’investit dans des structures qui mêlent cinéma et militantisme : après un passage par une télévision alternative (TV bruits) il travaille maintenant dans des festivals de cinéma (Cinélatino à Toulouse, Résistances à Foix, Peuples et minorités de Douarnenez) ou dans des associations à Toulouse (les Vidéophages, Sens Dessus Dessous , ESMA). Il y fait à la fois la petite main technique mais aussi de la programmation, du court métrage au documentaire. Il cherche à montrer des points de vue, celui des personnes concernées, travailleur·ses, immigré·es, étranger·ères, minorités de genre ou porteur·ses de handicap. Il s’interroge aussi sur les dispositifs qui donnent envie de voir des films, qui permettent aux gens de se rencontrer, de rendre accessible le cinéma avec un focus particulier sur le monde des sourds. Ses camarades sourds lui ont donné comme signe « multicasquette ».
_Bassin miné_ est l’histoire d’un infatigable bateleur, présent sur le terrain sept jours sur sept. Le récit d’une ville du Nord de la France qui s’est donnée au Front national au premier tour des élections municipales de mars 2014. La chronique d’une victoire annoncée vécue de l’intérieur, du point de vue des perdants (ou des résistants, question de point de vue). C’est aussi un long voyage au...
Dormir, dormir dans les pierres
Durée : 3h42« Il y a quelques années, mon oncle est mort dans la rue. Il était sans-abri. Comment a-t-il pu en arriver là ? Pour tenter de comprendre, je demande aux membres de ma famille de retracer l’itinéraire de son naufrage. Partout, en ville, des misérables à la dérive. La mort rôde. Joe et Bart, eux, sont encore vivants. Ils y travaillent, jour après jour, nuit après nuit. » (Alexe Poukine)
Sur la côte Pacifique de la Colombie, une mère apprend à nager à sa fille Dulce. C’est un savoir primordial dans cette région éloignée où l’on subsiste grâce la mer et où les hautes marées ont balayé des villages entiers. Surmonter sa peur de l’eau est pour Dulce un des éléments qui l’aident à prendre conscience de son habitat naturel et culturel.
Les États-Unis aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de _hobos_ (vagabonds).
Dans la vallée du Jourdain, des agriculteurs palestiniens luttent pour survivre. Leurs pâturages ont été déclarés zone militaire. L’eau a été détournée vers les colonies israéliennes, où certains sont obligés de travailler. Un camion citerne tente de déjouer les patrouilles militaires et de maintenir l’espoir. À qui est l’eau, à qui est la terre ?
Les violences qui existent n'existent pas
Durée : 20 minutesLes agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...
Les violences qui existent n'existent pas - Bande Annonce
Les agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...
_Bassin miné_ est l’histoire d’un infatigable bateleur, présent sur le terrain sept jours sur sept. Le récit d’une ville du Nord de la France qui s’est donnée au Front national au premier tour des élections municipales de mars 2014. La chronique d’une victoire annoncée vécue de l’intérieur, du point de vue des perdants (ou des résistants, question de point de vue). C’est aussi un long voyage au...
Dormir, dormir dans les pierres
Durée : 3h42« Il y a quelques années, mon oncle est mort dans la rue. Il était sans-abri. Comment a-t-il pu en arriver là ? Pour tenter de comprendre, je demande aux membres de ma famille de retracer l’itinéraire de son naufrage. Partout, en ville, des misérables à la dérive. La mort rôde. Joe et Bart, eux, sont encore vivants. Ils y travaillent, jour après jour, nuit après nuit. » (Alexe Poukine)
Sur la côte Pacifique de la Colombie, une mère apprend à nager à sa fille Dulce. C’est un savoir primordial dans cette région éloignée où l’on subsiste grâce la mer et où les hautes marées ont balayé des villages entiers. Surmonter sa peur de l’eau est pour Dulce un des éléments qui l’aident à prendre conscience de son habitat naturel et culturel.
Les États-Unis aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de _hobos_ (vagabonds).
Dans la vallée du Jourdain, des agriculteurs palestiniens luttent pour survivre. Leurs pâturages ont été déclarés zone militaire. L’eau a été détournée vers les colonies israéliennes, où certains sont obligés de travailler. Un camion citerne tente de déjouer les patrouilles militaires et de maintenir l’espoir. À qui est l’eau, à qui est la terre ?
Les violences qui existent n'existent pas
Durée : 20 minutesLes agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...
Les violences qui existent n'existent pas - Bande Annonce
Les agressions sexuelles n'existent pas. Il n'y a pas d'islamophobie, ni de racisme envers les personnes de couleur. Les minorités sont agressives envers les dominants. Les dominants ont peur de la violence des minorités. Il n'y a pas de violence autre que celle des femmes, des minorités, des racisé·es, des Gilets jaunes, des Gilets noirs, des réfugié·es. « Quand on est fragile (...) on ne...