Entre 1995 et 2011, le nombre de travailleurs domestiques a augmenté de 60 % sur la planète, soit 52 millions de personnes. Ce film photographique propose de donner à voir la formation des « bonnes » philippines et leur embauche, à Hongkong.
| Réalisateur | Julien Brygo |
| Acteur | Corentin Charpentier |
| Partager sur |
En 2011, peu avant le documentaire Overseas de Sung-A Yoon qui nous plongeait dans les écoles des Travailleurs Philippins d’Outremer, Julien Brygo s’est intéressé à ces domestiques.
Le journaliste se base sur son travail réalisé pour Le Monde diplomatique, en enquêtant de Hong-Kong à Manille sur les circuits qui envoient chaque année 150 000 Philippines à l’étranger. C’est une véritable industrie avec de nombreuses écoles qui apprennent à des milliers de jeunes filles à repasser, cuisiner, nettoyer, mais surtout à avoir un état d’esprit docile, bref à devenir de parfaites servantes. Leurs clients sont à Hong-Kong ou ailleurs, de la classe moyenne ou supérieure. Derrière les sourires figés de ces jeunes femmes, il y a le regard condescendant, l’image est violente.
À travers ce récit photographique se dessine une société profondément injuste, entre ceux qui possèdent et ceux qui les servent. Un portrait de l’esclavage moderne.
Corentin Charpentier
Régisseur cinéma

En 2011, peu avant le documentaire Overseas de Sung-A Yoon qui nous plongeait dans les écoles des Travailleurs Philippins d’Outremer, Julien Brygo s’est intéressé à ces domestiques.
Le journaliste se base sur son travail réalisé pour Le Monde diplomatique, en enquêtant de Hong-Kong à Manille sur les circuits qui envoient chaque année 150 000 Philippines à l’étranger. C’est une véritable industrie avec de nombreuses écoles qui apprennent à des milliers de jeunes filles à repasser, cuisiner, nettoyer, mais surtout à avoir un état d’esprit docile, bref à devenir de parfaites servantes. Leurs clients sont à Hong-Kong ou ailleurs, de la classe moyenne ou supérieure. Derrière les sourires figés de ces jeunes femmes, il y a le regard condescendant, l’image est violente.
À travers ce récit photographique se dessine une société profondément injuste, entre ceux qui possèdent et ceux qui les servent. Un portrait de l’esclavage moderne.
Corentin Charpentier
Régisseur cinéma
Français