"Boubou s’appelle Mathilde, elle est mon double dans ce film. Nous partageons un même rapport à notre corps qui nous encombre, nous empêche. Elle est en surpoids, je l’ai été jusqu’à mes 20 ans, mais les blessures qui m’ont construite n’ont pas disparu avec mes kilos. Elle me donne son image, je lui offre mon regard. Ensemble à travers les saisons et les évolutions de notre lien, nous cheminons vers une réappropriation de notre image, vers un temps d’apaisement."
Réalisateur | Marie Cavaillès |
Acteur | Alizée Mandereau |
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Le film est construit comme un dialogue, cet échange qui permet de bouger, avancer.
Marie regarde Mathilde avec douceur. Mathilde nous livre son parcours avec lucidité et recul. Puis quelque chose se joue quand Marie prend la parole à son tour. La fragilité et la souffrance dont Mathilde nous parlait devient tout à coup très palpable. On comprend alors que le film permet de construire un sentiment communautaire, celui qui permet de se donner la force d’avancer et d’envisager l’apaisement.
Car le film nous montre l’existence d’un autre dialogue, houleux : celui auquel se livrent quotidiennement ces femmes, tour à tour en lutte contre leur corps, ou contre ce qui les oblige à le regarder de travers.
Comme nous le dit Mathilde, seules, elles n’ont pas "ce pouvoir de se sentir grosse ou pas", c’est à une autre échelle que ça se joue. Regarder ce film est un premier pas.
Alizée Mandereau
Chargée de production à Tënk
Le film est construit comme un dialogue, cet échange qui permet de bouger, avancer.
Marie regarde Mathilde avec douceur. Mathilde nous livre son parcours avec lucidité et recul. Puis quelque chose se joue quand Marie prend la parole à son tour. La fragilité et la souffrance dont Mathilde nous parlait devient tout à coup très palpable. On comprend alors que le film permet de construire un sentiment communautaire, celui qui permet de se donner la force d’avancer et d’envisager l’apaisement.
Car le film nous montre l’existence d’un autre dialogue, houleux : celui auquel se livrent quotidiennement ces femmes, tour à tour en lutte contre leur corps, ou contre ce qui les oblige à le regarder de travers.
Comme nous le dit Mathilde, seules, elles n’ont pas "ce pouvoir de se sentir grosse ou pas", c’est à une autre échelle que ça se joue. Regarder ce film est un premier pas.
Alizée Mandereau
Chargée de production à Tënk
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