Après des études littéraires, Marie Cavaillès termine en 2016 un Master de création audiovisuelle à l'ESAV (Toulouse), où elle a étudié l'image. Au cours de celui-ci, elle réalise au Kosovo, "Le Chant des merles", et "Avril Zero Un", en Ukraine. Tous deux interrogent la place de la jeunesse dans des pays d’ex-blocs communistes en reconstruction. Elle retourne ensuite au Kosovo filmer dans les anciennes mines yougoslaves, dans la partie toujours en activité, "Me Fat". En 2017, elle intègre le master réalisation de Lussas et réalise par la suite le documentaire "Mathilde", qui traite du rapport au corps et aux normes physiques dans notre société. Le film est achevé début 2020. En 2019, elle réalise également une pièce sonore, "Béluga", avec la RTBF. Celle-ci fait le récit du premier voyage d'une jeune femme, Ulysse, en Biélorussie, une des dernières dictatures d'Europe. Ce récit sonore est la première étape d’une future réalisation documentaire.
"Boubou s’appelle Mathilde, elle est mon double dans ce film. Nous partageons un même rapport à notre corps qui nous encombre, nous empêche. Elle est en surpoids, je l’ai été jusqu’à mes 20 ans, mais les blessures qui m’ont construite n’ont pas disparu avec mes kilos. Elle me donne son image, je lui offre mon regard. Ensemble à travers les saisons et les évolutions de notre lien, nous cheminon...
"Boubou s’appelle Mathilde, elle est mon double dans ce film. Nous partageons un même rapport à notre corps qui nous encombre, nous empêche. Elle est en surpoids, je l’ai été jusqu’à mes 20 ans, mais les blessures qui m’ont construite n’ont pas disparu avec mes kilos. Elle me donne son image, je lui offre mon regard. Ensemble à travers les saisons et les évolutions de notre lien, nous cheminon...