Née le 21 avril 1971 à Neuchâtel (Suisse), Véréna Paravel est une réalisatrice, artiste et anthropologue française. Elle travaille au Sensory Ethnography Lab, centre de recherche de l’université Harvard. Ses travaux font aujourd’hui partie de la collection permanente du musée d’Art moderne de New York et ont été projetés dans de nombreux festivals tels que ceux de Berlin, Locarno, New York et Toronto. Elle a notamment réalisé avec Lucien Castaing-Taylor, en 2012 Leviathan, film expérimental sur la pêche industrielle en Amérique du Nord, et en 2017 Caniba, sur et avec Issei Sagawa, japonais accusé d'avoir tué et mangé une étudiante néerlandaise à Paris en 1981. Le film a remporté le Prix Spécial du Jury à la 74ème Mostra de Venise. De Humani Corporis Fabrica est le quatrième film issu de leur collaboration
Il y a cinq siècles l’anatomiste André Vésale ouvrait pour la première fois le corps au regard de la science. _De Humani Corporis Fabrica_ ouvre aujourd’hui le corps au cinéma. On y découvre que la chair humaine est un paysage inouï qui n'existe que grâce aux regards et aux attentions des autres. Les hôpitaux, lieux de soin et de souffrance, sont des laboratoires qui relient tous les corps du m...
En embarquant sur un chalutier pour dresser le portrait d’une des plus vieilles entreprises humaines, Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor témoignent, dans un flot d’images sidérant, de l’affrontement qui engage l’homme, la nature et la machine. Tourné à l’aide d’une dizaine de caméras numériques ballottées au gré du vent et des vagues, sanglées aux corps des pêcheurs, aux cordages du batea...
Il y a cinq siècles l’anatomiste André Vésale ouvrait pour la première fois le corps au regard de la science. _De Humani Corporis Fabrica_ ouvre aujourd’hui le corps au cinéma. On y découvre que la chair humaine est un paysage inouï qui n'existe que grâce aux regards et aux attentions des autres. Les hôpitaux, lieux de soin et de souffrance, sont des laboratoires qui relient tous les corps du m...
En embarquant sur un chalutier pour dresser le portrait d’une des plus vieilles entreprises humaines, Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor témoignent, dans un flot d’images sidérant, de l’affrontement qui engage l’homme, la nature et la machine. Tourné à l’aide d’une dizaine de caméras numériques ballottées au gré du vent et des vagues, sanglées aux corps des pêcheurs, aux cordages du batea...