Scénariste, réalisateur et producteur, Sergueï Loznitsa est né en 1964 en Biélorussie (ex-URSS) et a grandi en Ukraine. En 1987, il est diplômé de l'École polytechnique de Kiev et travaille jusqu'en 1991 comme scientifique à l'Institut de cybernétique de Kiev. En 1997, il est diplômé de l'Institut national de la cinématographie (VGIK) à Moscou. Sergueï Loznitsa réalise des films depuis 1996, et a, à ce jour, signé une vingtaine de documentaires et quatre œuvres de fiction. Son premier long métrage, My Joy (2010), a été présenté en première mondiale en compétition officielle au Festival de Cannes. Ses longs métrages documentaires comme ses longs métrages de fiction ont été sélectionnés – et pour la plupart d'entre eux, primés – au Festival de Cannes (Dans la brume, 2012 ; Maidan, 2014 ; Une femme douce, 2017 ; Donbass, 2018) ou à la Mostra de Venise (L'Événement, 2015 ; Austerlitz, 2016 ; Le Procès, 2018 ; State Funeral, 2019). En 2013, il a fondé une société de production de films, Atoms & Void.
La tentative ratée de coup d’état, initiée à Moscou en août 1991 par un quarteron de réactionnaires du Comité central du parti communiste, est devenue le prélude au krach du régime soviétique. L’URSS s’est rapidement effondrée après ce putsch et le drapeau tricolore de la Fédération de Russie souveraine a été hissé au-dessus du Kremlin. Au moment même où Mikhaïl Gorbatchev, Président de l’URSS,...
À partir d’images d’archives, Sergueï Loznitsa revisite les soirées de gala organisées au Palais Garnier pendant les années cinquante et soixante. Entre prestige et protocole, ces soirées mobilisaient tant les célébrités que les badauds qui venaient assister par milliers depuis la place de l’Opéra à ce spectacle dont le réalisateur fait ressortir avec amusement toute l’ironie...
Le mémorial de guerre soviétique situé dans le parc de Treptow à Berlin-Est, le plus grand de ce type en dehors de l'Union soviétique, héritage d'un demi-siècle de présence soviétique, est l'un des plus impressionnants monuments commémorant la Seconde Guerre mondiale dans la capitale allemande. Le "Jour de la Victoire", une fête traditionnelle perdurant jusqu'à aujourd'hui, a été instauré dans ...
Les funérailles nationales organisées pour Joseph Staline furent le point culminant du culte de sa personnalité. Puisant dans des images d’archives, le très grand cinéaste Sergei Loznitsa compose une symphonie sidérante qui regarde l’Histoire droit dans les yeux. À la fois grotesque et sublime, "State Funeral" met à nu le régime de la terreur.
Des silhouettes marchent en file indienne sur le sentier qui traverse la forêt. Ils arrivent à la première maison de bois du village. Une charrette de foin attend devant le perron qu’on la décharge. On comprend que les hommes de la colonie viennent travailler au village. Ils donnent un coup de main au ménage, pour battre les tapis, balayer la cour, fendre le bois de chauffage.
Today We Are Going to Build a House
Accès abonnementCe film raconte une journée sur un chantier de construction. Aux yeux des passants, il ne se passe pas grand chose. Pourtant, sans que rien n'y paraisse, un processus efficace est à l'oeuvre. Et la maison est terminée à la fin de la journée. Un film qui montre la force du groupe, des travailleurs unis par leur projet commun.
Les trains roulent et s’immiscent dans le silence somnolant d’une petite gare. Le cliquetis, le sifflement et le tonnerre des roues de locomotives disparaissent dans la nuit, sans pourtant réveiller les gens dans la gare. Ils continuent de dormir d'un sommeil léthargique. Qu’attendent-ils ? Qu’est-ce qui les tirera de leur torpeur ?
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