Une fonderie où l'on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d'un monde industriel qui disparaît.
Réalisateur | Sergueï Loznitsa |
Acteurs | Christophe Postic, Pascale Paulat |
Partager sur |
Un matin, entre chien et loup, nous pénétrons dans l’usine et d’emblée l’esthétique du cinéma de Sergueï Loznitsa nous frappe. Ici, une attention à la matière (« acier », « argile ») et à sa transformation. La caméra sonde patiemment par une observation minutieuse des postures et des gestes, par une rigueur méthodique de la composition des plans, l’asservissement de l’Homme à la machine. Nul besoin de dialogue pour convoquer le monstre dévorant du travail, la puissance de fiction du son est l’autre matière première du film.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs du festival des États généraux du film documentaire de Lussas
Un matin, entre chien et loup, nous pénétrons dans l’usine et d’emblée l’esthétique du cinéma de Sergueï Loznitsa nous frappe. Ici, une attention à la matière (« acier », « argile ») et à sa transformation. La caméra sonde patiemment par une observation minutieuse des postures et des gestes, par une rigueur méthodique de la composition des plans, l’asservissement de l’Homme à la machine. Nul besoin de dialogue pour convoquer le monstre dévorant du travail, la puissance de fiction du son est l’autre matière première du film.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs du festival des États généraux du film documentaire de Lussas