Le réalisateur iranien Jafar Panahi est né en 1960 à Téhéran. Après des études de réalisation au Collège de Cinéma et de Télévision de Téhéran, il réalise plusieurs courts et moyens métrages pour la télévision de son pays. En 1992, il met en scène le téléfilm L'Ami, puis est engagé comme assistant d'Abbas Kiarostami sur Au travers des oliviers. Il compte parmi les réalisateurs les plus influents du mouvement de la Nouvelle Vague iranienne. Plusieurs de ses films sont aujourd'hui interdits par le gouvernement de la République islamique d'Iran à cause de leurs sujets comme Le Cercle (2000) ou Sang et Or (2003). Offside (2006) l'a également été, car il dénonce la place réservée aux femmes dans son pays. En 2010, le cinéaste, accusé de propagande contre la République Islamiste, est incarcéré. Placé ensuite en liberté surveillée, il coréalise en 2011 avec Mojtabâ Mirtahmâsb, Ceci n'est pas un film qui décrit sa situation de cinéaste interdit d'exercer son métier. Le 11 juillet 2022 il est arrêté et incarcéré à la prison d'Evin pour y purger sa peine de 6 ans de prison. Son tout dernier film, Aucun ours, a reçu le Prix spécial du jury à la Mostra de Venise et il est sorti en salle en France le 23 novembre 2022.
Assigné à résidence dans son appartement de Téhéran, le réalisateur iranien Jafar Panahi tourne en rond en attendant le verdict d’une justice kafkaïenne. Aidé de son compatriote documentariste Mojtabâ Mirtahmâsb, ils mettent en scène un non-film coincé entre quatre murs, glosant sur l’épée de Damoclès suspendue au-dessus des artistes iraniens contemporains, constamment surveillés par le pouvoir...
8 mai 2006. L’Iran est en passe de se qualifier pour la Coupe du monde de football. Un car de supporters déchaînés est en route vers le stade. Une fille, déguisée en garçon, s’est discrètement glissée parmi eux. Elle ne sera pas la seule à tenter de transgresser l’interdiction faite aux femmes d’assister aux manifestations sportives. À l’entrée du stade, elle est démasquée et confiée à la bri...
Assigné à résidence dans son appartement de Téhéran, le réalisateur iranien Jafar Panahi tourne en rond en attendant le verdict d’une justice kafkaïenne. Aidé de son compatriote documentariste Mojtabâ Mirtahmâsb, ils mettent en scène un non-film coincé entre quatre murs, glosant sur l’épée de Damoclès suspendue au-dessus des artistes iraniens contemporains, constamment surveillés par le pouvoir...
8 mai 2006. L’Iran est en passe de se qualifier pour la Coupe du monde de football. Un car de supporters déchaînés est en route vers le stade. Une fille, déguisée en garçon, s’est discrètement glissée parmi eux. Elle ne sera pas la seule à tenter de transgresser l’interdiction faite aux femmes d’assister aux manifestations sportives. À l’entrée du stade, elle est démasquée et confiée à la bri...