Cinéaste française née en 1928, Agnès Varda passe son enfance en Belgique puis à Sète. Après des études aux Beaux Arts et à l'École du Louvre, elle devient la photographe du TNP (Théâtre national populaire) aux côtés du metteur en scène Jean Vilar dans les années 1950. Elle tourne son premier long métrage en 1954, La Pointe Courte, qui l'inscrit dans le cinéma de la Nouvelle Vague. La suite de sa carrière sera riche d'une trentaine de films, fictions ou documentaires, parmi lesquels on peut citer des classiques tels Cléo de 5 à 7 (1961) et Les Glaneurs et la glaneuse (2000). L'ensemble de son œuvre cinématographique est récompensée par un César d'honneur en 2001, par le prix René-Clair de l'Académie française en 2002, par une Palme d'honneur au Festival de Cannes 2015, par un Oscar d'honneur reçu en 2017 et par la Caméra de la Berlinale en 2019. Elle est décédée chez elle, rue Daguerre, entourée de sa famille, ses collaborateur·rices et ses ami·es – sans oublier ses chats – le 29 mars 2019.
_Deux ans après_, c'est ce qui est arrivé après la sortie du film _Les Glaneurs et la Glaneuse_. Ce que sont devenus ceux rencontrés et filmés en 2000. Les effets du film, les courriers reçus par Agnès et comment elle a réagi. Les nouvelles rencontres dont des glaneurs originaux. Et encore des patates-cœurs.
Un peu partout en France, Agnès Varda a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupérateurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Varda est aussi la glaneuse du titre ...
En 1967, Alain Resnais, William Klein, Joris Ivens, Agnès Varda, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard et Chris Marker ont coréalisé ce film pour affirmer leur solidarité avec la lutte du peuple vietnamien. Onze façons différentes et personnelles de présenter ce conflit opposant les riches aux pauvres, sur fond d'indignation de l'opinion publique mondiale.
Retracer l'enfance et l'adolescence du jeune Demy, tel est le pari d'Agnès Varda qui évoque non seulement l'attirance précoce de "Jacquot" pour le cinéma, mais qui ne cesse également de faire des allers-retours entre ses nombreuses sources d'inspiration (des personnages fantasques, la ville de Nantes, ses parents...) et certains de ses films.
Agnès Varda branche sa caméra directement sur le compteur électrique de son appartement, rue Daguerre, dans le XIVe arrondissement parisien, et se jure de ne pas aller filmer plus loin que ne le lui permettront les quatre-vingt-dix mètres de fil à sa disposition. Elle rend visite au boucher, au coiffeur, à la boulangère, au vendeur d'accordéons, effleurant toute la vie d'un quartier qui, sous l...
"Black Panthers" a été tourné à Oakland (Californie) au cours des manifestations autour du procès de Huey Newton, leader des activistes noirs… Au temps où les Black Panthers avaient un programme et des projets, avec entraînement des troupes, meetings, danses et déclarations, au temps où les Black Panthers inquiétaient les USA.
En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Agnès Varda invente une forme d’autodocumentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre, puis de cinéaste novatrice dans les années cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en...
_Deux ans après_, c'est ce qui est arrivé après la sortie du film _Les Glaneurs et la Glaneuse_. Ce que sont devenus ceux rencontrés et filmés en 2000. Les effets du film, les courriers reçus par Agnès et comment elle a réagi. Les nouvelles rencontres dont des glaneurs originaux. Et encore des patates-cœurs.
Un peu partout en France, Agnès Varda a rencontré des glaneurs et glaneuses, récupérateurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c'est la glanure de notre temps. Mais Varda est aussi la glaneuse du titre ...
En 1967, Alain Resnais, William Klein, Joris Ivens, Agnès Varda, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard et Chris Marker ont coréalisé ce film pour affirmer leur solidarité avec la lutte du peuple vietnamien. Onze façons différentes et personnelles de présenter ce conflit opposant les riches aux pauvres, sur fond d'indignation de l'opinion publique mondiale.
Retracer l'enfance et l'adolescence du jeune Demy, tel est le pari d'Agnès Varda qui évoque non seulement l'attirance précoce de "Jacquot" pour le cinéma, mais qui ne cesse également de faire des allers-retours entre ses nombreuses sources d'inspiration (des personnages fantasques, la ville de Nantes, ses parents...) et certains de ses films.
Agnès Varda branche sa caméra directement sur le compteur électrique de son appartement, rue Daguerre, dans le XIVe arrondissement parisien, et se jure de ne pas aller filmer plus loin que ne le lui permettront les quatre-vingt-dix mètres de fil à sa disposition. Elle rend visite au boucher, au coiffeur, à la boulangère, au vendeur d'accordéons, effleurant toute la vie d'un quartier qui, sous l...
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