Pendant longtemps, John Cassavetes était connu comme acteur, mais c'est bien comme auteur de films qu'il apparaît dans ce portrait. Lorsque André S. Labarthe et Hubert Knapp le rencontrent, il est déjà l'auteur de trois films : "Shadows", film indépendant réalisé à New York en 1959, puis "Too Late Blues" et "A Child is Waiting", deux productions hollywoodiennes qu'il juge désastreuses. Ce documentaire témoigne de la naissance d'un cinéaste indépendant qui raconte l'Amérique, la réalisation de ses premiers films et sa quête éperdue de la liberté expressive.
Réalisateurs | André S. Labarthe, Hubert Knapp |
Acteur | Arnaud Lambert |
Partager sur |
Hollywood, 1965. Cassavetes vient de terminer le tournage de ce qui deviendra "Faces". Il est intenable. Son enthousiasme est débordant et transfigure les images ramenées par les deux réalisateurs français. C’est un véritable traité de la subversion en terre capitaliste qu’il défend : "money is not a culture". Un éloge de l’indépendance artistique qui doit frayer son propre chemin, celui de l’expression libre, en marge du système.
Paris, 1968. Cassavetes est épuisé et il a l’air d’avoir pris dix ans. Il vient montrer "Faces" en Europe, un film dont le montage a duré trois ans. Petit à petit, il reprend du poil de la bête, tombe la veste et s’échauffe : ce que nous faisons est politique, il s’agit de bien davantage que de faire un film, c’est un mode de vie. Les gens veulent pouvoir exprimer ce qu’ils ont envie d’exprimer. "Faces" est un manifeste : "We can do that in America, we can do that without money in America". Gloria !
Arnaud Lambert
Réalisateur
Hollywood, 1965. Cassavetes vient de terminer le tournage de ce qui deviendra "Faces". Il est intenable. Son enthousiasme est débordant et transfigure les images ramenées par les deux réalisateurs français. C’est un véritable traité de la subversion en terre capitaliste qu’il défend : "money is not a culture". Un éloge de l’indépendance artistique qui doit frayer son propre chemin, celui de l’expression libre, en marge du système.
Paris, 1968. Cassavetes est épuisé et il a l’air d’avoir pris dix ans. Il vient montrer "Faces" en Europe, un film dont le montage a duré trois ans. Petit à petit, il reprend du poil de la bête, tombe la veste et s’échauffe : ce que nous faisons est politique, il s’agit de bien davantage que de faire un film, c’est un mode de vie. Les gens veulent pouvoir exprimer ce qu’ils ont envie d’exprimer. "Faces" est un manifeste : "We can do that in America, we can do that without money in America". Gloria !
Arnaud Lambert
Réalisateur