À Roshmia, la dernière vallée préservée d’Haïfa, un couple âgé mène son ultime combat contre les autorités locales. Depuis 1965, Youssef et Amna, octogénaires, mènent une existence tranquille dans leur cabane, loin des tumultes de la modernité. La vie suivait paisiblement son cours jusqu’à ce que les autorités israéliennes autorisent un nouveau projet de construction routière et ordonnent la confiscation des terres, la démolition de la cabane et l’expulsion de ses habitant·es.
Réalisateur | Salim Abu Jabal |
Acteurs | Charlotte Schwarzinger, Marion Slitine |
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Youssef et Amna s’installent à Roshmia dans une cabane coupée du monde moderne après avoir été expulsés une première fois de leur ville natale en 1948 – date de la catastrophe dans les mémoires individuelles et collectives des Palestinien·nes. Le nœud du documentaire tourne autour du refus du couple de 80 ans d’être délogé à nouveau. Par le choix des cadres, Salim Abu Jabal nous révèle le hors-champ historique, d’où surgit la vulnérabilité du couple à l’intérieur d’un lieu qui ne cesse de se mouvoir et de se dérober. Roshmia archive la mémoire de 1948 par leurs témoignages et les répercussions aujourd’hui à travers le décor – la destruction et la dépossession de l’espace. Le documentaire se présente comme une archive en temps réel : l’événement traumatique de 1948 n’est plus appréhendé comme un événement défini dans le temps, mais permanent – la Nakba perpétuelle.
Charlotte Schwarzinger
Doctorante et programmatrice culturelle
-
Marion Slitine
Anthropologue et commissaire d'expositions
Youssef et Amna s’installent à Roshmia dans une cabane coupée du monde moderne après avoir été expulsés une première fois de leur ville natale en 1948 – date de la catastrophe dans les mémoires individuelles et collectives des Palestinien·nes. Le nœud du documentaire tourne autour du refus du couple de 80 ans d’être délogé à nouveau. Par le choix des cadres, Salim Abu Jabal nous révèle le hors-champ historique, d’où surgit la vulnérabilité du couple à l’intérieur d’un lieu qui ne cesse de se mouvoir et de se dérober. Roshmia archive la mémoire de 1948 par leurs témoignages et les répercussions aujourd’hui à travers le décor – la destruction et la dépossession de l’espace. Le documentaire se présente comme une archive en temps réel : l’événement traumatique de 1948 n’est plus appréhendé comme un événement défini dans le temps, mais permanent – la Nakba perpétuelle.
Charlotte Schwarzinger
Doctorante et programmatrice culturelle
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Marion Slitine
Anthropologue et commissaire d'expositions
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