Contraint de rejoindre l’Armée de libération palestinienne un mois avant le soulèvement syrien, le réalisateur Samer Salameh, accompagné de ses amis activistes, décide de documenter les espoirs, les luttes et les pertes qu’ils ont éprouvés. Tourné au moyen d’appareils au poing, de caméras espions et de smartphones, _194. Nous, enfants du camp_ retrace, de façon intime, le parcours de cinq personnalités du camp Yarmouk.
Réalisateur | Samer Salameh |
Acteurs | Charlotte Schwarzinger, Marion Slitine |
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En pleine révolution syrienne, le régime d’Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, le plus grand camp de réfugié·es palestinien·nes au monde. Le réalisateur Samer Salameh, enfant du camp, nous plonge dans sa propre histoire et celle de son groupe d’amis. Alors qu’il perd le « contrôle de son destin », il s’empare de sa caméra pour documenter son vécu. Entre les images prises dans le camp et celles volées dans la caserne de l’armée où il est appelé, c’est une soif de capturer les derniers moments de son quotidien dans le camp qui est donnée à voir. Entre scène de désespoir et moments de joie explosive, c’est un récit intime qui résonne avec l’histoire collective : celle d’une révolution syrienne contre un régime sanguinaire, mais aussi celle du mouvement de résistance et de libération palestinien. C’est un film-archive de la déliquescence d’un camp, réduit à un tas de ruines par un des sièges les plus terribles de la région.
Charlotte Schwarzinger
Doctorante contractuelle en études politiques (EHESS-CéSor) et programmatrice culturelle
Marion Slitine
Anthropologue, chercheuse postdoctorale (EHESS-MUCEM) et commissaire d'expositions
En pleine révolution syrienne, le régime d’Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, le plus grand camp de réfugié·es palestinien·nes au monde. Le réalisateur Samer Salameh, enfant du camp, nous plonge dans sa propre histoire et celle de son groupe d’amis. Alors qu’il perd le « contrôle de son destin », il s’empare de sa caméra pour documenter son vécu. Entre les images prises dans le camp et celles volées dans la caserne de l’armée où il est appelé, c’est une soif de capturer les derniers moments de son quotidien dans le camp qui est donnée à voir. Entre scène de désespoir et moments de joie explosive, c’est un récit intime qui résonne avec l’histoire collective : celle d’une révolution syrienne contre un régime sanguinaire, mais aussi celle du mouvement de résistance et de libération palestinien. C’est un film-archive de la déliquescence d’un camp, réduit à un tas de ruines par un des sièges les plus terribles de la région.
Charlotte Schwarzinger
Doctorante contractuelle en études politiques (EHESS-CéSor) et programmatrice culturelle
Marion Slitine
Anthropologue, chercheuse postdoctorale (EHESS-MUCEM) et commissaire d'expositions