Wim Wenders explore ici la tension dramatique qui, quelque part entre sacré et profane, est l'essence même du blues, à travers la musique et la vie de trois de ses artistes préférés : Skip James, Blind Willie Johnson et J.B. Lenoir. Entre tranche d'histoire et pèlerinage personnel, le film raconte ces existences vouées à la musique à travers des reconstitutions, des images d'archives rares, des séquences documentaires à la première personne et des chansons interprétées par des musiciens contemporains tels T-Bone Burnett, Shemekia Copeland, Alvin Youngblood Hart, Garland Jeffries, Chris Thomas King, Los Lobos, John Mayall, Lou Reed, Marc Ribot, The Jon Spencer Blues Explosion et Lucinda Williams. "The Soul of a Man" de Wim Wenders est le premier volet de la collection "The Blues", pour laquelle, à l'initiative de Martin Scorsese, sept réalisateurs, tous passionnés de musique, remontent aux sources du blues en conjuguant leur passion pour lui et leur talent de cinéastes.
Réalisateur | Wim Wenders |
Acteur | François Waledisch |
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À la manière d’un Tombeau, pièce musicale qui rend hommage à des maîtres disparus, Wenders compose un film-Tombeau évoquant trois grands bluesmen.
En premier lieu, le film est irrigué par une magnifique constellation de blues modernes, arc-boutés sur de substantielles archives. Ils sont la preuve de la grande vitalité du genre ; mais la foi vitale du cinéaste dans la "forme-cinéma" le pousse à entrechoquer les musiques dans un conte gigogne convoquant grande Histoire, biographies et auto-biographies et, incidemment, le film devient un hommage aux documentaristes amateurs. Risquant manipulations d’archives ou s’amusant à recréer celles manquantes, Wenders met une fois de plus son âme de cinéaste en jeu dans ce Tombeau émouvant.
François Waledisch
Ingénieur du son
À la manière d’un Tombeau, pièce musicale qui rend hommage à des maîtres disparus, Wenders compose un film-Tombeau évoquant trois grands bluesmen.
En premier lieu, le film est irrigué par une magnifique constellation de blues modernes, arc-boutés sur de substantielles archives. Ils sont la preuve de la grande vitalité du genre ; mais la foi vitale du cinéaste dans la "forme-cinéma" le pousse à entrechoquer les musiques dans un conte gigogne convoquant grande Histoire, biographies et auto-biographies et, incidemment, le film devient un hommage aux documentaristes amateurs. Risquant manipulations d’archives ou s’amusant à recréer celles manquantes, Wenders met une fois de plus son âme de cinéaste en jeu dans ce Tombeau émouvant.
François Waledisch
Ingénieur du son
Français