Le visage de Marianne n'a pas d'âge. Elle semble être marquée par plusieurs vies. Les diagnostics, les pairs, elle s'en est servie pour créer sa propre relation avec les troubles psychiques. Elle s'invente, ré-invente, performe et parfois désespère mais se relève. Dans ces fragments de quotidien, Marianne nous livre l'intimité de son rapport à ces voix qu'elle entend. Un portrait se dessine, celui d'une femme qui lutte pour exister, dans la beauté de sa singularité.
Réalisateur | Elina Chared |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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Le résumé évoque le visage de Marianne, et pour cause : la caméra y est aimantée, depuis l’ouverture du film jusqu’au final crépusculaire. Mais l’attrait pour ce visage ne peut se comprendre qu’à l’aune des transformations qu’on lui voit traverser, plan après plan. C’est la même personne – et ce n’est pas la même personne. L’aisance et la simplicité avec lesquelles sont montrées ces métamorphoses sont déconcertantes.
Par ailleurs, un double écueil est évité, aussi avec brio : d’une part, la présence d’Elina Chared et ses échanges avec Marianne permettent d’échapper à une observation obstinée qui serait un exercice de solitude. D’autre part, il n’y a pas de recréation vaine des voix intérieures que subit Marianne – une fois, quelques larsens, procédé qui n’est pas répété. Le film est résolument du côté des voix du dehors. Et dans les images d’un visage affleurent les vérités d’un être.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Le résumé évoque le visage de Marianne, et pour cause : la caméra y est aimantée, depuis l’ouverture du film jusqu’au final crépusculaire. Mais l’attrait pour ce visage ne peut se comprendre qu’à l’aune des transformations qu’on lui voit traverser, plan après plan. C’est la même personne – et ce n’est pas la même personne. L’aisance et la simplicité avec lesquelles sont montrées ces métamorphoses sont déconcertantes.
Par ailleurs, un double écueil est évité, aussi avec brio : d’une part, la présence d’Elina Chared et ses échanges avec Marianne permettent d’échapper à une observation obstinée qui serait un exercice de solitude. D’autre part, il n’y a pas de recréation vaine des voix intérieures que subit Marianne – une fois, quelques larsens, procédé qui n’est pas répété. Le film est résolument du côté des voix du dehors. Et dans les images d’un visage affleurent les vérités d’un être.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Français