Trois espaces. Un quotidien très organisé, le théâtre pour explorer son imaginaire et une chambre pour se rencontrer. Assis sur son lit, Robin "personne en situation de handicap mental" se raconte. Au fil de cette rencontre, sa façon si singulière d’appréhender la vie nous interroge tant sur notre rapport à l’Autre que sur notre propre perception du monde.
Réalisateur | Mona Maire |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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Un film qui s’appelle "C’est pour de faux", qui débute avec du théâtre, et offre une chambre à l’intimité, prévient qu’il est parfois bon de poser une limite entre le jeu, la vie et nos émotions. Pour se protéger, peut-être. Quand bien même cette limite serait illusoire…
En détournant les temps creux par les regards-caméras souvent frondeurs de Robin, ses poses de défi, l’interaction entre elle et lui, la mise en avant du film en train de se faire – en laissant ainsi la place à ces actes vivants, Mona Maire ouvre des trouées inattendues dans son film.
Bien plus, elle lui donne un beau mouvement. Du regard initial sur Robin qui joue au théâtre, puis devant la caméra, elle fait peu à peu advenir autre chose. Autre chose que du jeu, autre chose que la vie. Cette étreinte qu’on lui voit donner, ces gambades sorties d’un rêve, c’est pas pour de faux. Et c’est ce qui en fait la beauté.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Un film qui s’appelle "C’est pour de faux", qui débute avec du théâtre, et offre une chambre à l’intimité, prévient qu’il est parfois bon de poser une limite entre le jeu, la vie et nos émotions. Pour se protéger, peut-être. Quand bien même cette limite serait illusoire…
En détournant les temps creux par les regards-caméras souvent frondeurs de Robin, ses poses de défi, l’interaction entre elle et lui, la mise en avant du film en train de se faire – en laissant ainsi la place à ces actes vivants, Mona Maire ouvre des trouées inattendues dans son film.
Bien plus, elle lui donne un beau mouvement. Du regard initial sur Robin qui joue au théâtre, puis devant la caméra, elle fait peu à peu advenir autre chose. Autre chose que du jeu, autre chose que la vie. Cette étreinte qu’on lui voit donner, ces gambades sorties d’un rêve, c’est pas pour de faux. Et c’est ce qui en fait la beauté.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
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