Deux ouvriers originaires de provinces rurales du Nord-Vietnam ont été engagés pour détruire un quartier populaire de Hanoï qui doit laisser place à une immense route. Pendant toute une année, ils devront travailler jour et nuit afin de rentrer dans leur village avec assez d'argent pour célébrer le Nouvel an lunaire. Malgré les vols dont ils sont fréquemment les victimes, la violence de la mafia locale qui les harcèle et un patron peu scrupuleux qui tente de les abuser, nos deux "héros" décident de faire de ces conditions infernales une comédie absurde et sarcastique.
Réalisateurs | Swann Dubus, Tran Phuong Thao |
Acteur | Daniel Deshays |
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Ça commence par un son : la pollution sonore, l’incessante circulation de la ville d’Hanoï. De temps en temps, solitaire, la mélodie traditionnelle survole l’image de ce monde en train de basculer. On s’excuse, on prie les génies de la terre de quitter les lieux avant de se faire écraser… Unes à unes les maisons tombent sous les mâchoires d’acier. On récupère le moindre métal et, à tous niveaux, de la mafia aux plus pauvres, la corruption n’épargne personne sur le chantier. Par de grands haut-parleurs, le comité populaire distille ses résolutions d’expropriation en musique. La route doit être construite et la vie continue dans les décombres. On retarde son départ, jusqu’au dernier instant on profite des lieux, on y vit, on y dort, on y enseigne aussi, quitte à finir sur le trottoir.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Ça commence par un son : la pollution sonore, l’incessante circulation de la ville d’Hanoï. De temps en temps, solitaire, la mélodie traditionnelle survole l’image de ce monde en train de basculer. On s’excuse, on prie les génies de la terre de quitter les lieux avant de se faire écraser… Unes à unes les maisons tombent sous les mâchoires d’acier. On récupère le moindre métal et, à tous niveaux, de la mafia aux plus pauvres, la corruption n’épargne personne sur le chantier. Par de grands haut-parleurs, le comité populaire distille ses résolutions d’expropriation en musique. La route doit être construite et la vie continue dans les décombres. On retarde son départ, jusqu’au dernier instant on profite des lieux, on y vit, on y dort, on y enseigne aussi, quitte à finir sur le trottoir.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français
Anglais