"Enfin libres !", scande cette Afro-américaine ravie au lendemain de l’élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis. Sur le thème de la recherche du bonheur (inscrite dans la Constitution) à l’époque de la crise économique, le film part à la rencontre des Américain·es aux quatre coins de la fédération. L’on croise un vétéran de la guerre en Irak désabusé, des pères adoptifs homosexuels, des juges noirs, des noctambules blanc·hes, ou, encore, un proxénète assis à une table de jeux à Las Vegas. Les contrastes extrêmes entre les noir·es et les blanc·hes, les riches et les pauvres, les gagnant·es et les perdant·es surprennent souvent tout autant que le sens du droit constitutionnel à la recherche du bonheur en ces temps de crise.
Réalisateur | Ruth Beckermann |
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Ruth Beckermann effectue dans "American Passages" un voyage pour sonder le "rêve américain" sur lequel s’est construit la nation. Si la vue depuis un télescope n’offre de prime abord pas grand chose à voir, la cinéaste s’immisce dans les creux de ce territoire, de ses centres à ses périphéries à la rencontre de ceux qui le peuplent. Tout cela dans une période peu anodine : Barack Obama vient d’être élu premier président afro-américain, le pays est toujours ravagé par la crise financière des subprimes et continue d’être hanté par la guerre en Irak, que les plus modestes paient de leurs poches et de leurs vies. En tant qu’étrangère, la cinéaste bénéficie d’une attention particulière de la part de ceux·elles qu’elle rencontre. Elle collecte dans ce film-fugue leurs mythes, croyances, rêves et désillusions dans ce que l’Amérique prétend leur promettre : la poursuite du bonheur et de la liberté.
Aurélien Marsais
Programmateur
Ruth Beckermann effectue dans "American Passages" un voyage pour sonder le "rêve américain" sur lequel s’est construit la nation. Si la vue depuis un télescope n’offre de prime abord pas grand chose à voir, la cinéaste s’immisce dans les creux de ce territoire, de ses centres à ses périphéries à la rencontre de ceux qui le peuplent. Tout cela dans une période peu anodine : Barack Obama vient d’être élu premier président afro-américain, le pays est toujours ravagé par la crise financière des subprimes et continue d’être hanté par la guerre en Irak, que les plus modestes paient de leurs poches et de leurs vies. En tant qu’étrangère, la cinéaste bénéficie d’une attention particulière de la part de ceux·elles qu’elle rencontre. Elle collecte dans ce film-fugue leurs mythes, croyances, rêves et désillusions dans ce que l’Amérique prétend leur promettre : la poursuite du bonheur et de la liberté.
Aurélien Marsais
Programmateur
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