Promenade au seuil de la mort dans une maison de femmes, à la limite extrême de la vieillesse et de la maladie. Promenade rendue supportable parce que dans ses détours émerge quelque chose qui n'est ni la répugnance ni l'apitoiement, mais tout simplement la tendresse.
Réalisateur | Daniele Incalcaterra |
Acteurs | Jimmy Deniziot, Roxanne Riou |
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Le cri se meut parfois en chant, les solitudes en communauté. Daniele Incalcaterra s'immerge dans cette société de femmes, à l'écoute des destinées et avec l’attention portée aux personnes soignantes. Toujours à hauteur de visages. Quel serait celui d'une société qui ne saurait chérir ses vieillards et ses mourants ? Bribes de discussions et rythme journalier, grain du Super 8 et ambiance sonore se rejoignent pour témoigner de ce lieu au sein de l'Hôpital Charles Foix d'Ivry-sur-Seine, filmé en 1984. Privilégiant la relation humaine comme pilier de l’accompagnement de la fin de vie, le film et la démarche défendue alors, résonnent avec la "gestion" actuelle de la santé. Entre le mouroir d'antan et les maisons de retraite d'aujourd'hui, voici un "dernier état" pour être vivant jusqu'à la mort.
Le cri se meut parfois en chant, les solitudes en communauté. Daniele Incalcaterra s'immerge dans cette société de femmes, à l'écoute des destinées et avec l’attention portée aux personnes soignantes. Toujours à hauteur de visages. Quel serait celui d'une société qui ne saurait chérir ses vieillards et ses mourants ? Bribes de discussions et rythme journalier, grain du Super 8 et ambiance sonore se rejoignent pour témoigner de ce lieu au sein de l'Hôpital Charles Foix d'Ivry-sur-Seine, filmé en 1984. Privilégiant la relation humaine comme pilier de l’accompagnement de la fin de vie, le film et la démarche défendue alors, résonnent avec la "gestion" actuelle de la santé. Entre le mouroir d'antan et les maisons de retraite d'aujourd'hui, voici un "dernier état" pour être vivant jusqu'à la mort.
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