M. Oshima, un agent commercial de trente ans, a disparu. Sa fiancée lance un avis de recherche et part avec une équipe de tournage pour enquêter sur cette disparition. Au fil des recherches se dessine le portrait d'un homme rustre, timide, peu efficace dans son travail, qui aimait boire et séduire. Celui-ci n'a plus donné signe de vie après avoir empoché une somme d'argent qui devait revenir à son entreprise.
Réalisateur | Shōhei Imamura |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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À la fin des années soixante, le Japon est touché par la disparition massive de personnes qui se volatilisent sans laisser de traces. Shōhei Imamura, qui jusqu’à présent avait observé les dynamiques de la société japonaise et les comportements de celles et ceux qui la composent à travers la fiction (Cochons et Cuirassés, La Femme insecte), se tourne vers le documentaire avec L’Évaporation de l’homme. Il mène l’enquête sur la disparition d’Oshima, un petit employé médiocre et malhonnête, avec l’aide de la fiancée de celui-ci. Mettant en scène son propre tournage, il propose une leçon de cinéma, interrogeant les limites du documentaire, et la possibilité même d’atteindre une vérité objective. Et nous renvoyant sans cesse à la construction qu’est le cinéma, nous rappelle que lorsque « le film est bel et bien fini, la réalité continue. »
Chloé Vurpillot
Chargée de programmation de Tënk
À la fin des années soixante, le Japon est touché par la disparition massive de personnes qui se volatilisent sans laisser de traces. Shōhei Imamura, qui jusqu’à présent avait observé les dynamiques de la société japonaise et les comportements de celles et ceux qui la composent à travers la fiction (Cochons et Cuirassés, La Femme insecte), se tourne vers le documentaire avec L’Évaporation de l’homme. Il mène l’enquête sur la disparition d’Oshima, un petit employé médiocre et malhonnête, avec l’aide de la fiancée de celui-ci. Mettant en scène son propre tournage, il propose une leçon de cinéma, interrogeant les limites du documentaire, et la possibilité même d’atteindre une vérité objective. Et nous renvoyant sans cesse à la construction qu’est le cinéma, nous rappelle que lorsque « le film est bel et bien fini, la réalité continue. »
Chloé Vurpillot
Chargée de programmation de Tënk
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