En 2016, des citoyen-ne-s se réunissaient à Paris place de la République pour lutter contre un projet de réforme du code du travail, la loi El Khomri. Cela devint rapidement l’occasion d’inventer une autre manière de faire de la politique. Ce fut la naissance de Nuit Debout. Le film s’attache au cœur battant de ce mouvement, une nouvelle forme d’Assemblée citoyenne et démocratique, sans représentant ni chef, qui tente de redonner la parole à chacun… Comment parler ensemble sans parler d’une seule voix ?
Réalisateur | Mariana Otero |
Acteur | Olivier Barlet |
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Penser ensemble et se mettre d'accord : c'est le difficile enjeu de cette Assemblée. Les différentes commissions rendent compte de leurs travaux. Les réactions sont encadrées par des gestes codés et la fixation d’un temps de parole. Mais l’Assemblée est-elle une instance de proposition ou de décision souveraine ? Les débats multiplient tensions, impasses et compromis. Comment s’écouter sans se diviser ? Et construire une action malgré les différences ?
En immersion, spectatrice assidue, attentive aux corps, respectant la chronologie, Mariana Otero privilégie ces questions de démocratie participative plutôt que les célébrités présentes. Les Nuits debout apparaissent ainsi comme un espace de réflexion dans le pluralisme plutôt que d’imposition d’une pensée. Rien n’est simple et ce que Mariana Otero extrait de ses 70 heures de rushes raconte simplement un élan complexe qui essaye de se construire : une autre pratique de la politique.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
Penser ensemble et se mettre d'accord : c'est le difficile enjeu de cette Assemblée. Les différentes commissions rendent compte de leurs travaux. Les réactions sont encadrées par des gestes codés et la fixation d’un temps de parole. Mais l’Assemblée est-elle une instance de proposition ou de décision souveraine ? Les débats multiplient tensions, impasses et compromis. Comment s’écouter sans se diviser ? Et construire une action malgré les différences ?
En immersion, spectatrice assidue, attentive aux corps, respectant la chronologie, Mariana Otero privilégie ces questions de démocratie participative plutôt que les célébrités présentes. Les Nuits debout apparaissent ainsi comme un espace de réflexion dans le pluralisme plutôt que d’imposition d’une pensée. Rien n’est simple et ce que Mariana Otero extrait de ses 70 heures de rushes raconte simplement un élan complexe qui essaye de se construire : une autre pratique de la politique.
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