Un père et son fils adulte habitent seuls dans une maison près de la forêt. Ils sortent très rarement et passent presque tout leur temps chez eux. Chaque jour ressemble au précédent avec les rituels précis du fils que le père tente de suivre et parfois d’interrompre. Un regard étonnant sur la relation complexe qu’un père a réussi à créer avec son fils pour prendre soin de lui, et qui leur permet à tous deux de vivre ensemble.
Réalisateurs | Genrikh Ignatov, Elena Gutkina |
Acteurs | Jimmy Deniziot, Roxanne Riou |
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Du lit à la table à manger il semble n’y avoir qu’un pas, et entre le père et le fils, aussi peu d’espace à partager pour vivre, aux confins de la patience. Gutkina et Ignatov ont disposé la caméra, immobile, dans ce huis-clos au bout du bois. On regarde comme par une trappe le ballet de cette cohabitation faite de rituels quotidiens, d’attentions, de nervosité, de violence contenue. Le jeune homme — l’enfant, l’idiot, le fou, le fardeau — nous échappe. Répétitif et obsessionnel : il sort, entre, dit et répète. Le père protecteur et autoritaire, en amorce ou hors-champ, est-il donc cette mère du conte qui doit prémunir ses chevreaux de la visite du loup ?
Le film s’ouvre, la caméra nous livre des plans plus larges, puis le visage de Valya qui se présente enfin sans se dérober. Visage beau, pensif, sibyllin.
Jimmy Deniziot et Roxanne Riou
Pré-sélectionneurs pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Du lit à la table à manger il semble n’y avoir qu’un pas, et entre le père et le fils, aussi peu d’espace à partager pour vivre, aux confins de la patience. Gutkina et Ignatov ont disposé la caméra, immobile, dans ce huis-clos au bout du bois. On regarde comme par une trappe le ballet de cette cohabitation faite de rituels quotidiens, d’attentions, de nervosité, de violence contenue. Le jeune homme — l’enfant, l’idiot, le fou, le fardeau — nous échappe. Répétitif et obsessionnel : il sort, entre, dit et répète. Le père protecteur et autoritaire, en amorce ou hors-champ, est-il donc cette mère du conte qui doit prémunir ses chevreaux de la visite du loup ?
Le film s’ouvre, la caméra nous livre des plans plus larges, puis le visage de Valya qui se présente enfin sans se dérober. Visage beau, pensif, sibyllin.
Jimmy Deniziot et Roxanne Riou
Pré-sélectionneurs pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
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