"La Carga" est un regard sur le microcosme ferroviaire d’un train qui ne devrait pas, en théorie, s’arrêter mais qui passe la plupart de son temps à l’arrêt. Ce road-movie immobile nous dépeint les relations entre les travailleurs du train ainsi que leurs réactions face aux multiples incidents auxquels ils font face.
Réalisateur | Victor Alexis Guerrero |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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Du premier film au monde au "Transperceneige", en passant par le wagon de "Lettre d'une inconnue" ou Artavazd Pelechian, le train est à la fois la modernité, le cinéma – et notre 20e siècle, jusque dans ses horreurs.
Et un train à l’arrêt ?
On peut regarder ce film comme une métaphore de tout ce qui pourra sembler bon : l’insularité de Cuba, les limites de la masculinité, l’exil de sa propre vie, les inconséquences de la hiérarchie, l’absurdité de la bureaucratie.
Mais si la situation est absurde, douce en est la composition. Surgi de la nuit, s’y fondant presque à la faveur d’une panne, puis fier dans la belle lumière du soir ; entouré de soins dans une courbe de la voie, enfin chambre de hasard – le train, vide de chargement, devient gros de temps, de silences, de voix et de chants mêlés ; d’écoute, de corps et d’une vitalité nouvelle.
Pas tout à fait une utopie, certainement pas un naufrage.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Du premier film au monde au "Transperceneige", en passant par le wagon de "Lettre d'une inconnue" ou Artavazd Pelechian, le train est à la fois la modernité, le cinéma – et notre 20e siècle, jusque dans ses horreurs.
Et un train à l’arrêt ?
On peut regarder ce film comme une métaphore de tout ce qui pourra sembler bon : l’insularité de Cuba, les limites de la masculinité, l’exil de sa propre vie, les inconséquences de la hiérarchie, l’absurdité de la bureaucratie.
Mais si la situation est absurde, douce en est la composition. Surgi de la nuit, s’y fondant presque à la faveur d’une panne, puis fier dans la belle lumière du soir ; entouré de soins dans une courbe de la voie, enfin chambre de hasard – le train, vide de chargement, devient gros de temps, de silences, de voix et de chants mêlés ; d’écoute, de corps et d’une vitalité nouvelle.
Pas tout à fait une utopie, certainement pas un naufrage.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
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