Une radio annonce que La Havane et les villes voisines sont tombées. Des centaines de jeunes dansent dans un bunker et un homme murmure des versets de la Bible dans une gare. La vie explose lors d'une nuit de mort.
Réalisateur | Luis Alejandro Yero |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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À leurs effondrements respectifs, pas si différents, les deux autres films de l’EICTV programmés ("La Carga" et "Los Perros de Amundsen"), opposent le chant, la musique, et une écoute aux histoires de notre humaine communauté.
Plus mystérieux, "El Cementerio se alumbra" est peut-être un épilogue subliminal à ces deux films, témoignant du sens de nos combats et de nos existences.
Si le cimetière du titre est éclairé, c’est que la vitalité des morts, celle des rêves et des utopies, sans cesse alimentée, surgit des limbes – embrasée par la vitalité de la jeunesse.
Ce cimetière lumineux, c’est peut-être la ville, vue depuis la nuit ; c’est peut-être cet endroit sous terre où danser ; c’est peut-être aussi le ciel étoilé au-dessus de nos têtes, qui est la cartographie de nos morts. Là où, distances et absences abolies, la lumière nous atteint. Malgré tout.
Mais le poème final le dit mieux.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
À leurs effondrements respectifs, pas si différents, les deux autres films de l’EICTV programmés ("La Carga" et "Los Perros de Amundsen"), opposent le chant, la musique, et une écoute aux histoires de notre humaine communauté.
Plus mystérieux, "El Cementerio se alumbra" est peut-être un épilogue subliminal à ces deux films, témoignant du sens de nos combats et de nos existences.
Si le cimetière du titre est éclairé, c’est que la vitalité des morts, celle des rêves et des utopies, sans cesse alimentée, surgit des limbes – embrasée par la vitalité de la jeunesse.
Ce cimetière lumineux, c’est peut-être la ville, vue depuis la nuit ; c’est peut-être cet endroit sous terre où danser ; c’est peut-être aussi le ciel étoilé au-dessus de nos têtes, qui est la cartographie de nos morts. Là où, distances et absences abolies, la lumière nous atteint. Malgré tout.
Mais le poème final le dit mieux.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
Français
Anglais