La destruction, en 2011, de la barre d'immeuble des Gentianes signe le début d'une nouvelle ère pour le quartier des Mourinoux et ses habitants. S'il faut partir, où peuvent-ils aller ? Comment y arriver ? Des souvenirs se partagent et des ailleurs s'imaginent au fur et à mesure de conversations entre quelques jeunes hommes nés dans les années 1990.
Réalisateur | Rayane Mcirdi |
Acteur | Olivia Cooper Hadjian |
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Le Croissant de feu s’organise autour de deux archives : l’une montre l’évaporation des Gentianes en un nuage de poussière, l’autre la transformation de Sangohan dans Dragon Ball Z. Autour de ces deux images qui suffisent à circonscrire une génération, l’artiste Rayane Mcirdi organise des discussions semi-improvisées dans un coin de parking ou sur un banc isolé, qui apparaissent comme les rares espaces de repli que ménage encore la cité. Alors qu’elle se transforme au mépris de ses habitants, les conversations convoquent une mémoire et des questions communes. Elles se déroulent à la façon de dialogues socratiques : par ses énoncés, le groupe réfléchit collectivement, cherche à circonscrire le champ du possible et du désirable. Touche par touche, c’est l’entrelacement des psychés et du lieu qui se raconte : le départ à la fois espéré et redouté signifierait fatalement la mutation des amitiés.
Olivia Cooper Hadjian
Membre du comité de sélection de Cinéma du réel,
Critique aux Cahiers du Cinéma
Le Croissant de feu s’organise autour de deux archives : l’une montre l’évaporation des Gentianes en un nuage de poussière, l’autre la transformation de Sangohan dans Dragon Ball Z. Autour de ces deux images qui suffisent à circonscrire une génération, l’artiste Rayane Mcirdi organise des discussions semi-improvisées dans un coin de parking ou sur un banc isolé, qui apparaissent comme les rares espaces de repli que ménage encore la cité. Alors qu’elle se transforme au mépris de ses habitants, les conversations convoquent une mémoire et des questions communes. Elles se déroulent à la façon de dialogues socratiques : par ses énoncés, le groupe réfléchit collectivement, cherche à circonscrire le champ du possible et du désirable. Touche par touche, c’est l’entrelacement des psychés et du lieu qui se raconte : le départ à la fois espéré et redouté signifierait fatalement la mutation des amitiés.
Olivia Cooper Hadjian
Membre du comité de sélection de Cinéma du réel,
Critique aux Cahiers du Cinéma
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Français sous-titré français