Dans ce film de fiction, Jimmy, de retour d'un voyage aux États-Unis, revient dans son village au Niger. Il rapporte en cadeau à ses amis des panoplies complètes de cow-boys du Far West. Dorénavant, ainsi habillés de mythologie américaine, ils ne s'appellent plus Kali, Ibrahim ou Boubakar, mais Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout ou encore Reine Christine. Et, à l'instar de ce qu'ils imaginent être une vraie bande de cow-boys, ils vont mettre à sac la région, provoquant la colère des villageois.
Réalisateur | Moustapha Alassane |
Acteur | Farah Clémentine Dramani-Issifou |
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Le cinéaste nigérien Moustapha Alassane (1942 - 2015) né à Djougou au Bénin, est considéré comme un pionnier des cinémas africains. Il s'est fait connaître dans les années 1960 et 1970 par ses films satiriques. Sa parodie de western Le Retour d'un aventurier (1966), très critiquée par les cinéastes de la Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) est un classique des cinémas africains. Moustapha Alassane ancre son film dans les vastes étendues arides de son pays le Niger, tout en reprenant les codes du western américain. Toutes les recettes du genre sont présentes : des cowboys, une belle paysanne, un saloon, des revolvers et bien sûr une fusillade. Ce jeu avec les conventions relève par moment du comique burlesque mais cette légèreté de surface ne doit pas balayer l’histoire de rébellion des plus jeunes contre les anciens, qui sont prêts à attiser le conflit pour que tout reste comme avant.
Farah Clémentine Dramani-Issifou
Commissaire d'exposition, programmatrice de films et chercheuse
Le cinéaste nigérien Moustapha Alassane (1942 - 2015) né à Djougou au Bénin, est considéré comme un pionnier des cinémas africains. Il s'est fait connaître dans les années 1960 et 1970 par ses films satiriques. Sa parodie de western Le Retour d'un aventurier (1966), très critiquée par les cinéastes de la Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) est un classique des cinémas africains. Moustapha Alassane ancre son film dans les vastes étendues arides de son pays le Niger, tout en reprenant les codes du western américain. Toutes les recettes du genre sont présentes : des cowboys, une belle paysanne, un saloon, des revolvers et bien sûr une fusillade. Ce jeu avec les conventions relève par moment du comique burlesque mais cette légèreté de surface ne doit pas balayer l’histoire de rébellion des plus jeunes contre les anciens, qui sont prêts à attiser le conflit pour que tout reste comme avant.
Farah Clémentine Dramani-Issifou
Commissaire d'exposition, programmatrice de films et chercheuse
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