La réalisatrice est invitée à pénétrer dans l’atelier d’un peintre majeur de la scène artistique française, Marc Desgrandchamps. Attentive à ses réflexions, ses questionnements, elle l'observe jouer sur les notions d’opacité, de transparence et de surimpression. Tourné entre 2009 et 2022, le film plonge aussi dans des strates plus anciennes de l’œuvre, à travers l’archivage minutieusement organisé par l'artiste.
Réalisateur | Judith Du Pasquier |
Acteur | les Journées Internationales du Film sur l'Art |
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Marc Desgrandchamps le dit : être peintre, c’est travailler. Jusqu’à s’ennuyer parfois. Si l’homme démythifie le statut d’artiste, son œuvre, elle, convoque largement l’histoire de l’art. « Ça ressemble à des vieux trucs quand même souvent mes affaires ». Statuaire classique et bestiaire symboliste, postures cubistes et paysages surréalistes, transparences illusoires et cadrages cinématographiques, Desgrandchamps invente un univers inédit en entremêlant les époques.
Judith Du Pasquier prend le temps pour montrer la création en mouvement. On découvre l’achèvement de certaines toiles, après hésitations, repentirs, effacements et apparitions. On replonge dans les cahiers que le peintre remplit depuis 1980 de chaque toile numérotée, des doutes du moment, du témoignage d’une gestation extatique. On est happé par les différents morceaux de musique qui rythment les journées dans l’atelier. Filmés en plans fixes, les tableaux révèlent leur intemporalité autant que le passage du temps.
Frédéric Blacher
Responsable du développement commercial de Tënk
Marc Desgrandchamps le dit : être peintre, c’est travailler. Jusqu’à s’ennuyer parfois. Si l’homme démythifie le statut d’artiste, son œuvre, elle, convoque largement l’histoire de l’art. « Ça ressemble à des vieux trucs quand même souvent mes affaires ». Statuaire classique et bestiaire symboliste, postures cubistes et paysages surréalistes, transparences illusoires et cadrages cinématographiques, Desgrandchamps invente un univers inédit en entremêlant les époques.
Judith Du Pasquier prend le temps pour montrer la création en mouvement. On découvre l’achèvement de certaines toiles, après hésitations, repentirs, effacements et apparitions. On replonge dans les cahiers que le peintre remplit depuis 1980 de chaque toile numérotée, des doutes du moment, du témoignage d’une gestation extatique. On est happé par les différents morceaux de musique qui rythment les journées dans l’atelier. Filmés en plans fixes, les tableaux révèlent leur intemporalité autant que le passage du temps.
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