Un jour les témoins disparaîtront
L'Amicale belge d'Auschwitz-Birkenau organise un voyage d'étude dans ces deux camps, destiné à cent-vingt jeunes universitaires accompagnés de dix survivants. Sur place, les jeunes se posent la question de savoir comment ils se seraient comportés sous le régime nazi, s'ils avaient été Allemands...
| Réalisateur | Frans Buyens |
| Acteur | Federico Rossin |
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Pour sa minutieuse chronique du fonctionnement et de l'histoire du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, Frans Buyens fait le choix courageux (quelques années avant "Shoah" de Lanzmann) de ne pas utiliser d'images d'archives. Il décide de s'appuyer seulement sur la choralité et la puissance de la parole du témoin, enregistrée par le cinéma direct : les corps des survivants marchent dans la grise nécropole en ruines et apportent la preuve de leur histoire grâce à l'effort de la voix et à l'exercice parfois féroce de la mémoire. Le cinéma comme recherche esthétique fait un pas de coté et se transforme en dispositif porte-parole, en passeur humaniste qui voudrait cultiver la mémoire, essayer humblement de communiquer l'inexplicable, et explorer les dilemmes éthiques face à l'extreme. "Les éléments du témoignage sont à Auschwitz, mais les témoins vont disparaître : il faut que de nouveaux témoins puissent reprendre cela en ayant compris ce qui s'est passé, et qu'ils puissent dès lors en parler à leur tour."
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
- Année 1979
- Pays Belgique
- Durée 87
- Langue Français
- Résumé court Lors d'un voyage dans deux camps, 120 jeunes belges se demandent comment se seraient-ils comportés sous le sous le régime nazi s'ils avaient été Allemands.
- Lien FilmDocumentaire http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/41535_1
- Producteur Films Lyda
- Médiathèque 1
- Programmateur Federico Rossin|Historien du cinéma, programmateur indépendant;
Pour sa minutieuse chronique du fonctionnement et de l'histoire du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, Frans Buyens fait le choix courageux (quelques années avant "Shoah" de Lanzmann) de ne pas utiliser d'images d'archives. Il décide de s'appuyer seulement sur la choralité et la puissance de la parole du témoin, enregistrée par le cinéma direct : les corps des survivants marchent dans la grise nécropole en ruines et apportent la preuve de leur histoire grâce à l'effort de la voix et à l'exercice parfois féroce de la mémoire. Le cinéma comme recherche esthétique fait un pas de coté et se transforme en dispositif porte-parole, en passeur humaniste qui voudrait cultiver la mémoire, essayer humblement de communiquer l'inexplicable, et explorer les dilemmes éthiques face à l'extreme. "Les éléments du témoignage sont à Auschwitz, mais les témoins vont disparaître : il faut que de nouveaux témoins puissent reprendre cela en ayant compris ce qui s'est passé, et qu'ils puissent dès lors en parler à leur tour."
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
- Année 1979
- Pays Belgique
- Durée 87
- Langue Français
- Résumé court Lors d'un voyage dans deux camps, 120 jeunes belges se demandent comment se seraient-ils comportés sous le sous le régime nazi s'ils avaient été Allemands.
- Lien FilmDocumentaire http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/41535_1
- Producteur Films Lyda
- Médiathèque 1
- Programmateur Federico Rossin|Historien du cinéma, programmateur indépendant;
