La Voie normale
Après la révolution tunisienne, cinq cheminots sont affectés à la ligne n° 1. Ils la surnomment « la voie normale » car c’est la première voie ferrée du pays et la seule construite selon les normes internationales. C’est aussi la plus délaissée du réseau, et rien ne s’y passe jamais comme prévu. Portrait croisé de cheminots tunisiens, _La Voie normale_ est un road-movie poétique et social sur le travail comme métaphore d’une société en mutation.
| Réalisateur | Erige Sehiri |
| Acteur | Olivier Barlet |
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Ce n'est pas souvent qu'un documentaire rend compte avec une telle sensibilité de la dignité et la résilience de la classe ouvrière. Ce premier long métrage n'est pas seulement une chronique sociale mais aussi une plongée dans un service public dysfonctionnel, notamment en matière de sécurité. Entre la dureté des conditions de travail et le déficit d'investissements qui met en danger la vie des usagers, le prolongement politique est flagrant. Erige Sehiri explore ici en 2018 une immersion qu'elle a développée ensuite dans Sous les figues (2022) et sa fiction Promis le ciel (2025) : une proximité aussi radicale que sobre avec les personnes filmées. Elle arrive à coincer sa caméra dans le petit habitacle des conducteurs de train autant que durant leurs pauses sans pour autant se faire oublier : un dialogue s'instaure où peut s'insérer le spectateur. Quant à l'activiste qui dévoile la gabegie de l'entreprise des chemins de fer, c'est un héros des temps modernes. Le film se fait dès lors interpellation d’une société en reconstruction, au-delà de la révolution.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
-
Français
Langue : Français
Bonus : Dossier BDR La Voie normale
- Année 2018
- Pays France, Tunisie, Qatar, Suisse
- Durée 72
- Langue Arabe
- Sous-titres Français
- Résumé court 5 cheminots sont affectés à la plus ancienne voie ferrée de Tunisie – aussi la plus délaissée. Un road-movie poétique et social sur le travail comme métaphore d’une société en mutation.
- Lien FilmDocumentaire http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/51957_0
- Producteur AKKA FILMS, Nomadis Images
- Scam 1
- ID_allocine 285427
- TLF_Applismb 1
- Date édito 2025-11-28
Ce n'est pas souvent qu'un documentaire rend compte avec une telle sensibilité de la dignité et la résilience de la classe ouvrière. Ce premier long métrage n'est pas seulement une chronique sociale mais aussi une plongée dans un service public dysfonctionnel, notamment en matière de sécurité. Entre la dureté des conditions de travail et le déficit d'investissements qui met en danger la vie des usagers, le prolongement politique est flagrant. Erige Sehiri explore ici en 2018 une immersion qu'elle a développée ensuite dans Sous les figues (2022) et sa fiction Promis le ciel (2025) : une proximité aussi radicale que sobre avec les personnes filmées. Elle arrive à coincer sa caméra dans le petit habitacle des conducteurs de train autant que durant leurs pauses sans pour autant se faire oublier : un dialogue s'instaure où peut s'insérer le spectateur. Quant à l'activiste qui dévoile la gabegie de l'entreprise des chemins de fer, c'est un héros des temps modernes. Le film se fait dès lors interpellation d’une société en reconstruction, au-delà de la révolution.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
-
Français
Langue : Français
Bonus : Dossier BDR La Voie normale
- Année 2018
- Pays France, Tunisie, Qatar, Suisse
- Durée 72
- Langue Arabe
- Sous-titres Français
- Résumé court 5 cheminots sont affectés à la plus ancienne voie ferrée de Tunisie – aussi la plus délaissée. Un road-movie poétique et social sur le travail comme métaphore d’une société en mutation.
- Lien FilmDocumentaire http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/51957_0
- Producteur AKKA FILMS, Nomadis Images
- Scam 1
- ID_allocine 285427
- TLF_Applismb 1
- Date édito 2025-11-28
