« Depuis le salon de leur appartement parisien, j’ai entrepris avec mes grands-parents, Colette et Justin, un voyage dans le temps à l’intersection du récit familial et de l’histoire de la décolonisation du Congo. Au moyen d’entretiens, de films d’archives et de poèmes, ce film met leurs deux paroles en résonance. Il aborde également mon rapport à cette histoire complexe et mon attachement au pays de mon enfance, qui m’habite encore, bien que je ne l'habite plus ».
Réalisateur | Alain Kassanda |
Acteur | Olivier Barlet |
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« Toi, tu dis Histoire, moi je dis les histoires ». Cette citation du Texaco de Patrick Chamoiseau en début de film en place l'ambition : cette plongée dans la vie de ses grands-parents permet à Alain Kassanda de comprendre à la fois les choix de sa famille et les complexités du pays. Et nous aide à saisir les enjeux de la décolonisation et les conflits qui la marquèrent au Congo alors qu'il fallait construire un État. Entretiens et archives s'articulent en écho tandis que la poésie élève le propos et que la voix-off ancre ce travail de mémoire dans l'intime. Cet intime, c'est notamment le destin des femmes, subalternes, domestiques ou épouses. Ce sont aussi les questions d'Alain Kassanda dans l'élaboration de son film : le statut des images, les silences de l'Histoire et des histoires, les conflits interafricains, les mythes qu'il fallait dépasser. Dans sa quête de compréhension de ses racines, s'impose peu à peu la portée destructrice du colonialisme.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
« Toi, tu dis Histoire, moi je dis les histoires ». Cette citation du Texaco de Patrick Chamoiseau en début de film en place l'ambition : cette plongée dans la vie de ses grands-parents permet à Alain Kassanda de comprendre à la fois les choix de sa famille et les complexités du pays. Et nous aide à saisir les enjeux de la décolonisation et les conflits qui la marquèrent au Congo alors qu'il fallait construire un État. Entretiens et archives s'articulent en écho tandis que la poésie élève le propos et que la voix-off ancre ce travail de mémoire dans l'intime. Cet intime, c'est notamment le destin des femmes, subalternes, domestiques ou épouses. Ce sont aussi les questions d'Alain Kassanda dans l'élaboration de son film : le statut des images, les silences de l'Histoire et des histoires, les conflits interafricains, les mythes qu'il fallait dépasser. Dans sa quête de compréhension de ses racines, s'impose peu à peu la portée destructrice du colonialisme.
Olivier Barlet
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