_Ali au Pays des Merveilles_ fait éclater au grand jour la condition des travailleuses et des travailleurs immigré·es à Paris et alentours dans les années 1970. C'est un cri de colère contre l’exploitation et le racisme, soulevant sans concessions le rôle de l’état français, des médias, du capitalisme et de la colonisation, dans ce système de domination qui vient broyer celles et ceux qui le subissent.
Réalisateurs | Alain Bonnamy, Djouhra Abouda |
Acteur | Federico Rossin |
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Dans cet essai expérimental sur la condition des migrants algériens dans la France giscardienne du milieu des années 70, tout choix esthétique a une motivation politique précise et lisible et donne corps et voix à une figure totalement absente du cinéma expérimental de l’époque : celle du travailleur immigré. Abouda est une des enfants des immigrés que l’on voit dans le film, et non une simple militante au service d'une cause, c'est pourquoi l’émotion de son geste expérimental, qu'elle jette à la figure du spectateur, jaillit d’une férocité inscrite dans son corps, d’une colère insatiable qui habite son regard.
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
Dans cet essai expérimental sur la condition des migrants algériens dans la France giscardienne du milieu des années 70, tout choix esthétique a une motivation politique précise et lisible et donne corps et voix à une figure totalement absente du cinéma expérimental de l’époque : celle du travailleur immigré. Abouda est une des enfants des immigrés que l’on voit dans le film, et non une simple militante au service d'une cause, c'est pourquoi l’émotion de son geste expérimental, qu'elle jette à la figure du spectateur, jaillit d’une férocité inscrite dans son corps, d’une colère insatiable qui habite son regard.
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
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