Être retenu comme esclave en Europe aujourd’hui, cela semble impossible. Pourtant, c’est le cas de millions de personnes. Marish, 52 ans, est retenue captive par une famille depuis 10 ans et est forcée de travailler sans recevoir de rémunération. Elle a oublié ce à quoi ressemble la liberté et a perdu toute volonté de s'enfuir. Tirant courage de la présence de la réalisatrice, elle décide d'échapper à l'oppression insupportable et de recouvrer sa liberté. Ce film raconte l’histoire passionnante d’un être humain qui retrouve sa dignité et sa foi en la vie.
Réalisateur | Bernadett Tuza-Ritter |
Acteurs | Comptoir du Doc, Comptoir du Doc |
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La situation semble improbable : une réalisatrice, une caméra, une femme retenue en esclave et la voix de sa patronne, en flagrant délit, consentante au tournage d'un film documentaire. C'est le 21e siècle pourtant.
Bernadett Tuza-Ritter propose un premier film percutant et touchant à la fois. Les contraintes du tournage lui imposent de filmer uniquement le visage de Marish (ou mieux, Edith) en gros plan, ce qui nous permet de scruter les traits, la fatigue et les émotions de la protagoniste. La contrainte amène dans un huis clos et la cinéaste s'y accroche.
La présence de la caméra déclenche une suite de décisions et d'actions. Ainsi, le désir de film intervient dans le réel. Les tensions du récit, la bande son, les informations « fragmentées » sur le passé d'Edith et le dénouement inattendu créent une esthétique presque fictionnelle, un thriller.
Natalia Gómez-Carvajal
Ré·Elles - Comptoir du Doc
La situation semble improbable : une réalisatrice, une caméra, une femme retenue en esclave et la voix de sa patronne, en flagrant délit, consentante au tournage d'un film documentaire. C'est le 21e siècle pourtant.
Bernadett Tuza-Ritter propose un premier film percutant et touchant à la fois. Les contraintes du tournage lui imposent de filmer uniquement le visage de Marish (ou mieux, Edith) en gros plan, ce qui nous permet de scruter les traits, la fatigue et les émotions de la protagoniste. La contrainte amène dans un huis clos et la cinéaste s'y accroche.
La présence de la caméra déclenche une suite de décisions et d'actions. Ainsi, le désir de film intervient dans le réel. Les tensions du récit, la bande son, les informations « fragmentées » sur le passé d'Edith et le dénouement inattendu créent une esthétique presque fictionnelle, un thriller.
Natalia Gómez-Carvajal
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