Naomi Kawase continue sa quête du père, mêlant images et sons pour mieux démêler les vieux souvenirs. À la mort de son père, Naomi Kawase ressent le besoin d'interroger de nouveau les rares proches qui l'ont connu et qui sont en mesure de lui raconter son histoire. Mêlant fiction et réalité, on voit la réalisatrice s’interroger sur la solitude existentielle et l’amour des parents pour leur enfant. Puis, comme un ultime défi, elle décide de se faire reproduire sur tout le dos le même tatouage que portait son père.
Réalisateur | Naomi Kawase |
Acteurs | Christophe Postic, Pascale Paulat |
Partager sur |
La cinéaste poursuit sa tentative d’imaginer et de retrouver les sentiments d’un père, maintenant définitivement absent. Par des rapprochements d’espace, elle parvenait précédemment à réaccorder le temps. Elle pousse cette fois la synchronisation jusqu’à la confusion des corps, en décidant d’éprouver la souffrance de l’inscription sur sa peau du tatouage de son père. Un mimétisme qui lui permettrait finalement de se mettre à nu devant la caméra, précisément parce que son corps, et son esprit, "impressionnés", ne le seraient plus.
Christophe Postic et Pascale Paulat
Co-directeurs artistiques du festival des États généraux du documentaire à Lussas
La cinéaste poursuit sa tentative d’imaginer et de retrouver les sentiments d’un père, maintenant définitivement absent. Par des rapprochements d’espace, elle parvenait précédemment à réaccorder le temps. Elle pousse cette fois la synchronisation jusqu’à la confusion des corps, en décidant d’éprouver la souffrance de l’inscription sur sa peau du tatouage de son père. Un mimétisme qui lui permettrait finalement de se mettre à nu devant la caméra, précisément parce que son corps, et son esprit, "impressionnés", ne le seraient plus.
Christophe Postic et Pascale Paulat
Co-directeurs artistiques du festival des États généraux du documentaire à Lussas