Le poète Dominique Batraville traverse les ruines de la capitale haïtienne. Évoquant des moments de bonheur comme des périodes plus sombres, le poète-marcheur nous fait partager une Port-au-Prince encore bien vivante malgré les séquelles du tremblement de terre, et nous donne quelques clefs d’interprétation de sa ville.
Réalisateur | Aïda Maigre-Touchet |
Acteur | Olivia Cooper Hadjian |
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Dominique Batraville parcourt en voiture les rues de Port-au-Prince, encore mal remises du séisme qui frappa Haïti en 2010. Le paysage urbain qui défile en arrière-plan – étals en tout genre, ruines – semble commenter ses réflexions ("Bien qu’elle soit laide maintenant, cette ville a toujours une âme."). La catastrophe ne se situe pas au cœur du film mais à sa périphérie, y faisant irruption par de maigres indices, telles les paroles des chansons fredonnées par le poète ou ce cahier d’écolier trouvé dans les décombres. Les dessins de maisons et l’écriture mal assurée qui recouvrent ses pages prennent désormais une nouvelle résonance.
Olivia Cooper Hadjian
Membre du comité de sélection de Cinéma du réel,
critique pour Critikat
Dominique Batraville parcourt en voiture les rues de Port-au-Prince, encore mal remises du séisme qui frappa Haïti en 2010. Le paysage urbain qui défile en arrière-plan – étals en tout genre, ruines – semble commenter ses réflexions ("Bien qu’elle soit laide maintenant, cette ville a toujours une âme."). La catastrophe ne se situe pas au cœur du film mais à sa périphérie, y faisant irruption par de maigres indices, telles les paroles des chansons fredonnées par le poète ou ce cahier d’écolier trouvé dans les décombres. Les dessins de maisons et l’écriture mal assurée qui recouvrent ses pages prennent désormais une nouvelle résonance.
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