À la périphérie de Bogota, les échos de jeunes voix se propagent. Leonardo, Omar, Jaime, Estiven, Diego et tant d’autres sont toujours là, malgré leur assassinat par l’armée, il y a six ou sept ans. Ils viennent visiter leurs mères et les embrassent. Leurs lèvres sont fraîches comme des glaçons. Ils sont des âmes bénies, veillant sur ceux qu’ils aiment.
Réalisateur | Nicolás Rincón Gille |
Acteur | Olivia Cooper Hadjian |
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Dans ce poème cinématographique, Nicolás Rincón Gille dénonce des crimes d’État par le biais d’une approche sensible, toute en échos entre paroles et images. Ici, les lieux sont avant tout ceux d’une absence. La lumière qui frappe les paysages, le vent qui les traverse évoquent une appartenance passée à un même monde, avant que mères et fils ne soient séparés par la mort. De même, dans les chambres d’enfants, les objets conservés en souvenir dessinent en creux les mains qui les manipulaient jadis.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat
Dans ce poème cinématographique, Nicolás Rincón Gille dénonce des crimes d’État par le biais d’une approche sensible, toute en échos entre paroles et images. Ici, les lieux sont avant tout ceux d’une absence. La lumière qui frappe les paysages, le vent qui les traverse évoquent une appartenance passée à un même monde, avant que mères et fils ne soient séparés par la mort. De même, dans les chambres d’enfants, les objets conservés en souvenir dessinent en creux les mains qui les manipulaient jadis.
Olivia Cooper Hadjian
Adjointe à la direction artistique de Cinéma du réel,
critique pour Critikat