"Faire descendre le soleil. Faire monter l’or" : Deborah Stratman fait résonner la nécessité de capter les rares reflets du soleil dans la cuvette qu’est Dawson City (Yucon, Canada) avec les éclats encore vifs de la ruée vers l’or qui s’y déroula à la fin du 19e siècle.
Réalisateur | Deborah Stratman |
Acteur | François Waledisch |
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Sur les lieux d’une fièvre passée, la ruée vers l’or — métal que les mayas appelaient "la merde du soleil" — Deborah Stratman confronte des images super 8mm au rendu impalpable, presque intangible, à des sons de natures très diverses ; parfois indicatifs, naturalistes, finement ciselés ailleurs, ironiques aussi par l’usage double de la musique. Jouant de répétitions, de ruptures, d’oppositions ou de flottements en regard de l’image, la réalisatrice évite le piège d’une partition trop brillante et donne liberté au spectateur d’être un sujet désirant face au dieu moderne de l’image animée. Elle transforme ainsi malicieusement chacun de nous en double présumé du fondeur qui apparait dans le film.
François Waledisch
Ingénieur du son
Sur les lieux d’une fièvre passée, la ruée vers l’or — métal que les mayas appelaient "la merde du soleil" — Deborah Stratman confronte des images super 8mm au rendu impalpable, presque intangible, à des sons de natures très diverses ; parfois indicatifs, naturalistes, finement ciselés ailleurs, ironiques aussi par l’usage double de la musique. Jouant de répétitions, de ruptures, d’oppositions ou de flottements en regard de l’image, la réalisatrice évite le piège d’une partition trop brillante et donne liberté au spectateur d’être un sujet désirant face au dieu moderne de l’image animée. Elle transforme ainsi malicieusement chacun de nous en double présumé du fondeur qui apparait dans le film.
François Waledisch
Ingénieur du son
Anglais
Français