Énoncés en des lieux discordants, des fragments de lettres de Schönberg à Kandinsky – datant du 20 avril et du 4 mai 1923 – et le discours de Bertolt Brecht au Congrès international des intellectuels contre le fascisme – prononcé à Paris en 1935 – s’accordent face au nazisme. Le dispositif pose ici la question de l’énonciation inéluctablement liée à celle du pouvoir.
Réalisateur | Jean-Marie Straub |
Acteur | François Waledisch |
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Le film dresse rapidement une première introduction sur le contexte historique de l'œuvre de Schönberg puis, par un jeu de paroles successives, met en rapport dialectique d'autres propos de Schönberg et de Brecht.
Un dispositif filmique sobre nous invite à nous concentrer sur des propos très denses ; quand la musique "s'introduit", l'usage de cet élément hétérogène semble juste dénoncer cette pratique commune, à l'encontre de la morale propre au film.
La partition ne révélera que mieux, in fine, son programme prémonitoire : "danger menaçant, peur, catastrophe" dans les dernières images, glaçantes.
François Waledisch
Ingénieur du son
Le film dresse rapidement une première introduction sur le contexte historique de l'œuvre de Schönberg puis, par un jeu de paroles successives, met en rapport dialectique d'autres propos de Schönberg et de Brecht.
Un dispositif filmique sobre nous invite à nous concentrer sur des propos très denses ; quand la musique "s'introduit", l'usage de cet élément hétérogène semble juste dénoncer cette pratique commune, à l'encontre de la morale propre au film.
La partition ne révélera que mieux, in fine, son programme prémonitoire : "danger menaçant, peur, catastrophe" dans les dernières images, glaçantes.
François Waledisch
Ingénieur du son