Il y a vingt et un ans, Roman Opalka, peintre d'origine polonaise, obsédé par l'idée de visualiser le temps, décidait de peindre exclusivement la suite des nombres zéro à l'infini sur des toiles dont il éclaircit régulièrement le fond... Et cela pour toute sa vie. Aujourd'hui est un jour spécial, il va inscrire le nombre quatre millions.
Réalisateur | Christophe Loizillon |
Acteur | François Waledisch |
Partager sur |
Détail : comme un défi à la disparition.
Face aux dimensions métaphysiques de l'œuvre d'Opalka le film reste précis, sobre.
La voix off du peintre qu'il a tenu à enregistrer seul, au prix de multiples essais, étonne par sa profondeur et sa cadence, comme blessée.
Puis, la même voix du peintre, cette fois dans son travail, donne aux images la pulsation du corps à corps temporel qui se joue devant nous. Dans ces pauses et ses inflexions, ses détails, la voix de Roman Opalka, bande son future du blanc sur fond blanc, se mesure obstinément au tragique de l'existence.
François Waledisch
Ingénieur du son
Détail : comme un défi à la disparition.
Face aux dimensions métaphysiques de l'œuvre d'Opalka le film reste précis, sobre.
La voix off du peintre qu'il a tenu à enregistrer seul, au prix de multiples essais, étonne par sa profondeur et sa cadence, comme blessée.
Puis, la même voix du peintre, cette fois dans son travail, donne aux images la pulsation du corps à corps temporel qui se joue devant nous. Dans ces pauses et ses inflexions, ses détails, la voix de Roman Opalka, bande son future du blanc sur fond blanc, se mesure obstinément au tragique de l'existence.
François Waledisch
Ingénieur du son